MARCEL Gilles, Armand

Par Michel Gorand

Né le 28 novembre 1947, à Mohon (Ardennes) ; cheminot CGT puis CFDT ; membre du bureau du syndicat des cheminots MTC-CFDT de Paris Sud-est (1973-1974) ; secrétaire général du syndicat des cheminots CFDT de Marseille (1980-1986) ; permanent syndical et secrétaire général UPR-CFDT de Marseille (1986-1992) ; secrétaire général de l’UD-CFDT des Bouches-du-Rhône (1993-2003) ; trésorier puis secrétaire général adjoint de l’URI-CFDT de PACA (1996-2003) ; membre du CESER de PACA (2006-2009 et 2012-2017) ; membre du CA de la Fédération régionale PACA de France Nature Environnement dès 2012, puis président à partir de 2015.

Fils de Maurice Marcel, chef de Traction à la SNCF et de Suzanne Daune, employée de commerce. Gilles Marcel entra à la SNCF le 16 septembre 1963 au centre d’apprentissage de Chambéry (Savoie). Il obtint un CAP de monteur électricien, fut nommé ouvrier professionnel le 1er septembre 1966 au dépôt de Chambéry et il adhéra alors à la CGT.

Il fut ensuite muté aux Ateliers d’Oullins Machines en septembre 1967 où il effectua les cours de promotion professionnelle 2ème degré (CPP2). Il effectua son service militaire de mai 1968 à fin août 1969. Autorisé aide-conducteur, il fut muté au dépôt de Paris Sud-est le 1er novembre 1969 et promu élève-conducteur le 1er décembre 1971. Il adhéra alors à la CFDT, au syndicat des cheminots de Paris Sud-est.

Après avoir réussi en mai 1972 l’examen de contrôleur Transport-Traction, il fut nommé le 1er janvier 1973 à ce grade au poste de commandement de la région de Paris Sud-Est. A l’automne 1973, il devint membre du bureau du syndicat des cheminots maîtrise, techniciens et cadres (MTC-CFDT) de Paris Sud-Est.

Gilles Marcel fut muté à la région de Marseille le 1er mai 1974 et prit, dès 1975, des responsabilités syndicales dont la représentation de la CFDT au comité mixte d’établissement de la direction régionale. Il fut élu secrétaire général du syndicat des cheminots CFDT de Marseille en janvier 1980 et le demeura jusqu’en 1986. De 1975 à 1986, il s’impliqua dans la préparation de la mise en place d’un comité régional des transports et de l’Équipement (CRTE-CFDT) sur la région PACA (Provence, Alpes, Côte-d’Azur).

Il était chargé de la formation syndicale des salariés des transports routiers. Il fut nommé contrôleur principal au Service de la Traction (KPTT) en juin 1983. Lors des élections professionnelles de décembre 1983, il fut élu délégué du personnel maitrise de la Direction régionale de Marseille. A partir des élections professionnelles d’octobre 1985, il devint représentant syndical de la CFDT au comité d’entreprise régional (CER) de la région de Marseille et le demeura jusqu’en 1992.

En mai 1986, il fut élu secrétaire général de l’Union professionnelle (UPR-CFDT) des syndicats de cheminots de la région de Marseille et le resta jusqu’en 1992. Il fut nommé permanent syndical de la Fédération des cheminots CFDT en mai 1986 chargé de la région des cheminots CFDT de Marseille et le demeura jusqu’en 1992, date où il reprit du service à la SNCF au PC de Marseille comme cadre Transport Mouvement. Ces deux dernières responsabilités syndicales entraînèrent son implication dans le conflit des cheminots de fin 1986-début 1987 concernant la suppression de la prime de saisie des agents commerciaux voyageurs et la mise en place d’une nouvelle grille des salaires pour l’ensemble des cheminots ; lors et à la suite de ces conflits, la CFDT se développa chez les cheminots.

Gilles Marcel était également secrétaire général de l’UD-CFDT des Bouches-du-
Rhône d’avril 1993 à 2003, et membre du bureau de l’Union, régionale interprofessionnelle (URI-CFDT) de PACA de 1993 à 2006 où il occupa les postes de trésorier de l’URI de 1996 à 2000 et secrétaire général adjoint de 2000 à 2003.

Candidat au bureau confédéral de 1995, lors du congrès confédéral de Montpellier, il intervint à ce même congrès mais il ne fut pas élu. Après la réforme Juppé de 1995, 3 URI dont la PACA et la FGTE demandèrent la convocation d’un congrès confédéral extraordinaire, lors du CN du 23 janvier 1996 mais cette demande recueillit 17% et fut donc rejetée. Par ailleurs, l’UD 13, dont il fut le secrétaire général, était partie prenante de l’Association « Tous Ensemble », mise en place à la suite du rejet de congrès extraordinaire.

L’association fut mise à l’index lors du congrès confédéral d’avril 1996 ce qui entraîna une rencontre de « Tous Ensemble » les 7 et 8 juin à Clermont Ferrand à l’appel de 3 URI dont la PACA et de la FGTE. A l’issue de cette rencontre un appel fut lancé aux adhérents de la CFDT pour « la réorientation de la CFDT » et « la rénovation du syndicalisme ». Lors du conflit national des routiers en novembre 1996, les structures interprofessionnelles de la PACA, notamment celles de l’UD 13, apportèrent tout leur soutien aux routiers.

Gilles Marcel prit sa retraite de cheminot en juin 2003, avec le grade d’ingénieur honoraire du Transport, et poursuivit une activité syndicale. Il représenta la CFDT au Conseil economique, social et environnemental (CESER) de la PACA de 2006 à 2009.

Il quitta la CFDT en 2009 et participa, en 2010, à la création d’une association de défense des transports publics de voyageurs en PACA (NOSTERPACA), association qui adhéra au réseau France Nature Environnement en 2011. Il devint membre du conseil d’administration de la Fédération régionale de France Nature Environnement dès 2012 puis trésorier et président depuis 2015 (il l’est toujours en 2019). Ces responsabilités l’amenèrent à siéger dans le collège « Environnement » au CESER PACA de 2012 à 2017.

Marié en 1976, il a 2 enfants et 2 petits-enfants. Il il divorça en 1995.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article220800, notice MARCEL Gilles, Armand par Michel Gorand, version mise en ligne le 3 décembre 2019, dernière modification le 20 août 2020.

Par Michel Gorand

SOURCES : Arch ; CFDT. — Michel Gorand inL’Histoire de la Fédération des cheminots CFTC puis CFDT depuis février 1918, Créteil 2016. — Correspondances avec l’intéressé (2019).

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