TEREBUS Stanislas, Jean [pseudonyme dans la résistance : le Frisé]

Par Huguette Juniet

Né le 26 septembre 1920 à Mieczyn (Pologne), mort au combat le 11 juin 1944 à Pinols (Haute-Loire) ; comptable ; résistant au sein des Forces Françaises Intérieures (FFI).

Fils de Piotr et de Helena Czajkowska (sur son acte de décès il est indiqué « fils de Pierre Térébus et de Hélène Rocher), Stanisls Terebus est né à Mieczyn. Son père déclare dans une lettre conservée à Vincennes dans le dossier de résistant de son fils, que ce dernier serait né à Plock en Pologne.
Il était célibataire. Il était diplômé de l’Ecole Commerciale de Mulhouse. Il a exercé la profession de comptable. De nationalité polonaise, il fut engagé volontaire dans l’Armée française le 6 septembre 1939 Il a ensuite servi dans l’armée polonaise sur le territoire français de janvier à juin 1940 avec le grade de caporal (cavalerie motorisée).

Stanislas Terebus trouva refuge à Vertaizon (Puy-de-Dôme) où il résidait en 1944.
Depuis 1942 sous l’impulsion de quelques cadres de l’École militaire de Billom (Puy-de-Dôme), des poches de résistance s’organisèrent dans ce canton. L’arrivée le dernier trimestre 1943, de l’État-Major des Mouvements Unis de la Résistance (Gaspard, Prince, Bénévol) au château des Salles à Neuville (Puy-de-Dôme) donna une impulsion très forte au mouvement de la résistance. Comme de très nombreux résistants de la région Stanislas Terebus répondit à l’ordre du Colonel Gaspard du 20 mai 1944 : « Tous ceux qui le peuvent doivent rejoindre le Mont-Mouchet (Haute-Loire) ».
Le 25 mai 1944 il rejoignit la 14ème Compagnie du Mont-Mouchet sous les ordres du Capitaine Bertrand. Le 11 juin 1944 lors de l’assaut allemand, Stanislas Terebus fut positionné avec d’autres résistants sur les hauteurs du Pont de Crépoux avec pour objectif de bloquer et interdire le passage des assaillants qui faisaient route vers le Mont-Mouchet. Face à un groupe aguerri et supérieur en matériel, les résistants furent fortement malmenés. Cette opération se solda par de nombreux tués et massacrés, au moins 23 d’après Manuel Rispal. Il fut tué lors de ce combat au Pont du Crépoux commune de Pinols le 11 juin 1944.

Il a été reconnu « Mort pour la France » et homologué FFI le 30 mai 1947, pour la période du 25 mai 1944 au 11 juin 1944.

Son nom est inscrit à Vertaizon sur le Monument aux Morts et la plaque commémorative dans l’église, sur la stèle commémorative de Chignat commune de Vertaizon où figurent les noms de cinq autres victimes : Brunel Albert André – Muller Victor – Ooms Firmin - Passera Paul – Ramstein Charles. Son nom figure aussi sur la plaque commémorative tous conflits de Bollwiller (Haut-Rhin). Pierre Térébus, père de Stanislas Térébus, résidait Cité 4 n°19 à Bollwiller (Haut-Rhin).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article220884, notice TEREBUS Stanislas, Jean [pseudonyme dans la résistance : le Frisé] par Huguette Juniet, version mise en ligne le 5 décembre 2019, dernière modification le 27 février 2022.

Par Huguette Juniet

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 156979, dossier Terebus Stanislas (non consulté) .— SHD Vincennes, GR 16P 564969, dossier Terebus Stanislas .— Mémoire des Hommes .— MémorialGenweb .— Archiv. Dép. Du Puy-de-Dôme : Recensement de Vertaizon .— Compléments par Geneviève Launay.

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