Par Julien Chuzeville
Militant socialiste allemaniste à Paris.
À partir de mai 1893, Jean Yscle écrivit régulièrement dans Le Parti ouvrier, organe du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR). Dans le numéro du 18 juin 1898, il écrivait craindre que Millerand, qu’il considérait comme n’étant pas socialiste, ne rende impossible l’unité socialiste. Sa signature se retrouva très fréquemment dans le journal, jusqu’en avril 1902.
J. Yscle écrivit également dans L’Aurore, puis dans Le Tocsin de Montmartre (qui se présentait comme « Républicain, socialiste, anticlérical »), à partir de sa création en 1900, et jusqu’au début de l’année 1902.
En septembre 1901, Yscle participait à la reparution du Cri du peuple sous la direction de Jean Allemane.
Il signa en novembre 1898 une pétition dreyfusarde.
Il s’agissait d’un pseudonyme.
Par Julien Chuzeville
SOURCES : Le Parti ouvrier. — L’Aurore, 28 novembre 1898 et 2 mars 1902. — Siân Reynolds, La Vie de Jean Allemane (1843-1935), thèse, université Paris VII, 1981, p. 290 et 462.