Par Marie-Cécile Bouju
Né le 19 novembre 1903 à Paris (XIXe arr.), mort le 14 décembre 1973 au Raincy (Seine Saint-Denis), imprimeur, maître imprimeur, communiste, résistant.
Fils d’Auguste Frémiot, graveur, et de Marie Gaudin, mécanicienne, Louis Frémiot avait adhéré au Parti communiste français en 1934.
Frémiot s’était associé avec René Théveniault pour créer une petite imprimerie, Theveniault et Frémiot sise 16 rue Parmentier à Paris (Xe arr.), qui travaillait à façon.
Frémiot et Théveniault furent mobilisés pendant la drôle de guerre, leurs épousent dirigeaient l’atelier en leur absence. Frémiot, démobilisé le 21 aout 1940, fut contacté par Eugène Hénaff pour imprimer la Vie ouvrière, mais il n’avait pu donner suite.
En décembre 1940 et janvier 1941, Frémiot imprima des tracts pour la Fédération du bâtiment puis régulièrement pour le PCF (l’Humanité en particulier) jusqu’à la Libération. Ses presses furent mises au service d’autres organisations ou mouvements par la suite : France d’Abord, La Terre, Combat, Libération. Pendant la Libération de Paris, il imprima des affiches.
L’atelier ne fut perquisitionné qu’une seule fois, le 16 octobre 1941 : la police ne trouva rien.
Louis Frémiot a épousé Andrée Bidault le 7 août 1926 à Bondy (Seine Saint-Denis). Le couple eut un enfant
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : Arch. Paris 19N214 (n°2823) acte de naiss. [en ligne] ; - Arch. PPo 77 W 132-111004 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 69.