BUISSON Maurice [BUISSON Maurice, Pierre, Achille]. Pseudonyme : Micket ou Riquet.

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 25 septembre 1904 à La-Queue-les-Yvelines (Seine-et-Oise, Yvelines), employé de presse, résistant.

Fils d’Henri Buisson, peintre en bâtiment, et de Angéline Barrière, Maurice Buisson a fréquenté l’école jusqu’à ses onze ans. Il a travaillé comme porteur de lait, ouvrier spécialisé chez Renault, puis chauffeur-livreur à l’Ami du peuple. En 1939, il travaillait au service postal du Petit Parisien. Il était au chômage en 1941. Pour survivre, il réparait des postes de TSF.
Buisson a été arrêté le 9 novembre 1941 pour avoir distribué des tracts communistes au Blanc-Mesnil. Le 6 décembre 1941, le tribunal de la Feldkommandanture de Saint Cloud l’a condamné à 6 mois de prison, le 24 juin 1942. Il a été incarcéré la prison de Fresnes puis la Santé. La section spéciale de la cour d’appel de Paris à un an de prison et 1200 fr. d’amende. Il est alors incarcéré à Dijon.
Le 24 janvier 1943, Buisson a été déporté depuis Compiègne au camp à Heinkel, qui dépendait du camp de Sachsenhausen. Il aurait survécu.
Buisson a épousé Anne Le Bourloix le 13 janvier 1923 à Boulogne (Seine). Il s’est remarié le 21 mai 1940 avec Justine Antoinette Senezergues au Blanc-Mesnil. Il avait un enfant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article220947, notice BUISSON Maurice [BUISSON Maurice, Pierre, Achille]. Pseudonyme : Micket ou Riquet. par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 8 décembre 2019, dernière modification le 17 janvier 2020.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCES : Arch. PPo 77 W 337 15661 ; - Arch. Nat Z4 44 (307) ; - Maurice Buisson. Matricule 42132. Stalag III B, témoignage retranscrit par Jeannine Lesouëf, Parçay sur Vienne : ANOVI, 2005 [non consulté]. — État civil en ligne cote 4E 7158, vues 194-195.

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