MARAMBERT Jean, Léonce

Fils d’un ébéniste d’origine creusoise, ses parents issus d’une famille de communistes de Dunlop furent gérants d’un débit de boisson, 134 rue d’Argenty, à Montluçon. Il suivit une première formation d’apprentissage de modeleur au centre des Ilets de Montluçon. Il adhéra à la CGT en 1947 et à l’Union de la Jeunesse Républicaine de France (UJRF) et au PCF en 1949. Il devint l’un des secrétaires fédéraux de l’UJRF en 1952. En novembre de la même année, il effectua son service militaire au 92e Régiment d’Infanterie. De retour à Montluçon, il créa une section syndicale à l’ENET. Au moment de la guerre d’Algérie, Jean Marambert fut rappelé le 28 mai 1956, il embarqua et rejoignit par voie aérienne, le 9 août, l’Afrique Française du Nord (AFN). En congé de convalescence, il embarqua à Oran et débarqua à Marseille le 26 octobre, libéré, rayé des contrôles le 16 décembre. Il fut cité par les responsables du PCF comme un bon exemple du travail à effectuer à l’Armée, ce qui lui valut plusieurs sanctions, il était considéré comme un bon dirigeant de l’organisation des jeunes. De retour de l’armée, il devint membre du secrétariat départemental de l’Union de Jeunesse Communiste de France (UJCF) après le congrès de novembre 1956 qui transforma de l’UJRF en JC. À la Conférence fédérale du PCF de 1957, il intégra le secrétariat fédéral et le bureau fédéral ; membre du bureau de la section Ville-Gozet 1959, il ne fut pas reproposé au Comité fédéral.
Du fait de l’attitude des patrons, il eut des difficultés à trouver du travail, il passa plusieurs CAP : soudeur, fraiseur, opérateur sur machine à commandes numériques, mécanicien diéséliste. Il épousa Monique Delbary, le 6 septembre 1958 à Montluçon dont il eut un enfant, sa femme travailla comme gérante du restaurant SNCF.
Jean Marambert fut secrétaire de la section du PCF de Fonbouillant dans les années soixante.
En 1971, il accepta la responsabilité de la présidence du comité de Montluçon de la FNACA.