DELORME Claudius

Par Jean Lorcin

Né le 7 septembre 1901 à Saint-Just-Malmont (Haute-Loire), mort le 14 février 1943 à Saint-Étienne (Loire) ; ouvrier mineur à Saint-Étienne ; militant communiste ; délégué mineur ; secrétaire du syndicat des mineurs de Saint-Étienne, puis du syndicat unitaire des mineurs de la Loire.

Billet de Robert Marchadier à la direction du Parti sur la situation des prisonniers politiques de la prison de Saint-Etienne, courant 1943.

Fils de Jean-Baptiste Delorme et de Sophie née Pocholon, Claudius Delorme fut un actilf militant communiste. Secrétaire de la cellule des puits Chatelus et Montmartre, à Saint-Étienne, fut élu au comité de rayon le 25 juillet 1926.
Secrétaire local du syndicat unitaire des mineurs de la Loire (1929), Delorme fut placé à la tête du nouveau syndicat unitaire des mineurs de la Loire formé sous le contrôle du Parti communiste autour du noyau communiste de Villars et de quelques militants stéphanois après la « mise en quarantaine » de la Fédération régionale unitaire des mineurs dirigée par Arnaud*. Après l’échec de la tentative de généralisation par les militants communistes de la grève déclenchée au puits Jabin, à Saint-Étienne, le 18 juin 1930, Delorme s’en prit violemment à Arnaud qui répondit aux attaques des unitaires par une affiche intitulée : « Mineurs, n’écoutez pas les fous et les coquins ».

Claudius Delorme était secrétaire de la cellule du quartier de Bellevue, à Saint-Étienne (dix adhérents) et délégué à la propagande syndicaliste dans le bureau du comité de rayon communiste de Saint-Étienne en 1932 (Arch. Nat. F7/13129) - voir J. Celle* et B. Ramier*.

Delorme fut présenté par le Parti communiste aux élections municipales de Saint-Étienne en 1930 où il obtint au premier tour 2 766 voix sur 28 794 votants, et aux élections au conseil d’arrondissement dans le canton de Saint-Étienne Nord-Ouest en septembre 1934 : il y recueillit 707 voix contre 593 au socialiste SFIO Robert, 643 et 730 aux radicaux-socialistes Seyssiecq et Cuisinier, ce dernier transfuge de la SFIO et 2 781 au démocrate-populaire Fontanilles, élu dès le premier tour. Delorme fut élu conseiller municipal de Saint-Étienne en 1935.

Au lendemain de ces élections placées sous le signe du « Rassemblement populaire », Delorme esquissa une tentative de rapprochement entre le syndicat unitaire et la Fédération régionale des mineurs, en vue de préparer les congrès confédéraux de réunification syndicale et de faire front contre les décrets-lois qui, soulignait Delorme, frappaient aussi bien les mineurs que les fonctionnaires (Cri du Peuple, 10 août 1935). En septembre 1935, les mineurs, encore affaiblis par la division syndicale - les deux syndicats, unitaire et confédéré, ne réunissaient alors que six cents adhérents à eux deux - donnaient cependant un « premier avertissement » aux Compagnies, face au chômage et à la baisse des salaires qui en résultait : le salaire journalier moyen d’un ouvrier du fond avait baissé de 39,90 F en 1930 à 35,90 F en 1934. Avec le chômage partiel qui réduisait la semaine à quatre ou cinq jours de travail, les mineurs devaient vivre avec des quinzaines de 150 à 200 F. « C’est la misère », écrivait Delorme (Cri du Peuple, 18 avril 1936). En outre, les efforts de rentabilisation des Compagnies avaient aggravé les conditions de travail : « dix-neuf des nôtres sont morts depuis le 1er janvier 1935 », déclarait Delorme en septembre 1935 (« Le Front ouvrier », dans Le Cri du Peuple, 7 septembre 1935).

Ce climat de mécontentement ne pouvait que hâter l’unité syndicale, réalisée chez les mineurs dès le 21 novembre 1935. Delorme, tout en se réjouissant de cette éventualité, craignait que le syndicat de Saint-Étienne, contrôlé par les unitaires, ne fût noyé dans la masse des autres syndicats locaux où l’emportaient les confédérés si l’on adoptait le système d’élection de ces derniers : dans ce cadre, en effet, le syndicat de Saint-Étienne, bien qu’il fût « beaucoup plus fort en nombre », n’aurait pas disposé de plus de voix que les autres syndicats locaux à la commission exécutive fédérale (« Pour une bonne démocratie dans les syndicats de Mineurs », dans le Cri du Peuple, 6 décembre 1935). En outre, il préférait au système d’élection à deux degrés qui présidait, chez les confédérés, à la désignation de la direction générale, le système de démocratie directe en vigueur chez les unitaires, où la direction était élue par le congrès régional annuel, et non par les conseils syndicaux. Les confédérés voyaient dans ces propositions un des aspects de ce qu’ils appelèrent par la suite la « colonisation » de la CGT par les communistes - le scrutin proportionnel favorisant les grosses organisations où ils l’emportaient, et la démocratie directe promouvant un régime d’assemblée marqué par la pratique du vote par acclamations (A. Prost, La CGT à l’époque du Front populaire, pp. 142-144). De fait, le secrétariat fédéral des mineurs fut emporté par un confédéré, Pierre Arnaud*, parce que ce dernier avait pu imposer le vote par section, alors que Delorme espérait faire passer le vote à la proportionnelle. En revanche, Delorme fit partie de la commission exécutive de l’UD de la Loire élue au terme du congrès départemental de réunification de la CGT le 16 janvier 1936, les ex-confédérés n’étant pas parvenus à imposer, au nom de l’indépendance du syndicalisme, l’interdiction du cumul des mandats politiques et syndicaux qui eût écarté des postes dirigeants les ex-unitaires comme delorme qui détenaient des mandats politiques électoraux.

Le nouvel élu eut, presque immédiatement, à prendre en compte la « colère des mineurs » : « Nous préparons la lutte » déclarait le secrétaire du syndicat de Saint-Étienne dès le mois d’avril 1936 (M. Doron, « Les Mineurs en ont assez », dans Le Cri du Peuple, 18 avril 1936) : la grève de septembre 1935 n’avait constitué qu’un « premier avertissement aux Compagnies ». Depuis cette date, les conditions de travail au fond s’étaient encore aggravées, du fait de la rapacité des exploitants : en 1936, la mine avait fait vingt et un morts. « Depuis le 1er janvier 1936, six ont déjà payé de leur vie les nouvelles méthodes d’exploitation ; longues tailles et remblayage foudroyant », déclara Delorme le 25 avril 1936 (Cri du Peuple, 25 avril 1936).

« La colère des mineurs, disait-il, est d’autant plus profonde que leur vie de paria dans les puits n’assure même plus le pain des gens » (Cri du Peuple, 18 avril 1936). Les salaires n’avaient cessé de baisser et, pour les moins favorisés, manœuvres de l’extérieur, trieuses, étaient tombés respectivement à 22,40 et 15,45 F par jour : les syndicats réclamaient donc un resserrement de l’éventail des salaires, par la réduction du nombre des catégories et l’augmentation du salaire de base.

Il se sentait fort de l’unité syndicale retrouvée : « C’est une arme puissante, disait Delorme [...] nous sommes plus de deux mille syndiqués à Saint-Étienne, contre six cents à la même époque en 1935 pour les deux syndicats » (Cri du Peuple, 18 avril 1936).

Il n’est donc pas surprenant que les mineurs aient participé aux grèves de juin 1936. À la suite de divers incidents, brimades, mises à l’amende, les mineurs des puits Saint-Louis et de la Loire avaient déjà déclenché la grève « sur le tas », au fond même dans le cas du puits de la Loire, quand un éboulement qui provoqua deux morts au puits du Treuil et Villiers mit le feu aux poudres. Le syndicat des mineurs de Saint-Étienne ne put que prendre en compte un mouvement qui s’était déjà étendu spontanément à l’ensemble de la banlieue stéphanoise : il manifestait, déclara le comité du syndicat, la « volonté bien arrêtée » des mineurs « de ne plus servir de victimes à l’appétit toujours grandissant du patronat ». Le 9 juin, la Fédération régionale des mineurs de la Loire, approuvant la décision du syndicat de Saint-Étienne, entérinait à son tour les « manifestations directes », « le geste d’effervescence des mineurs de la Loire » et envisageait même d’étendre le mouvement à tout le bassin de la Loire. Delorme, cependant, s’efforçait, tout en reconnaissant les causes du mécontentement, de calmer les esprits les plus échauffés : en compagnie des délégués, il décidait les grévistes du puits de la Loire à remonter, quitte à poursuivre la grève « sur le carreau » de la mine (Tribune, 10 juin 1936). Il eut moins de chance à Montrambert, où la grève continuait malgré les accords Matignon, bien qu’il soit venu sur le plâtre, aux côtés d’Arnaud, secrétaire de la Fédération des Mines, engager les mineurs à descendre.

Delorme fut présenté par le PC aux élections cantonales de 1937 dans le canton de Saint-Bonnet-le-Château pour le renouvellement du conseil d’arrondissement. Tout en luttant pour l’application des conventions collectives et l’augmentation des salaires au-delà du chiffre de base arrêté par les accords nationaux, Delorme constatait, dès 1937, que l’augmentation constante du coût de la vie risquait de priver les ouvriers des fruits de leur victoire : aussi mettait-il l’accent sur la lutte contre la vie chère et réclamait-il l’application de l’échelle mobile aux salaires et aux retraites (Cri du Peuple, 4 novembre 1937). Parallèlement aux mouvements de caractère proprement politique, comme la grève de 24 heures destinée, en 1938, à commémorer la journée du 12 février 1934, ou les manifestations de soutien au peuple espagnol en lutte contre les fascistes, l’agitation des mineurs ne tarda pas à prendre un tour nettement revendicatif - terrain sur lequel l’ancien « leader » unitaire Arnaud pouvait se rapprocher de Delorme. Ce dernier faisait toutefois valoir auprès des pouvoirs publics que la grève n’éclaterait que si les mineurs y étaient « contraints » par l’intransigeance du patronat (Tribune, 25 février 1938). C’est toujours sur la base de ces revendications salariales que le syndicat des mineurs de Saint-Étienne envisageait de nouveau la grève, généralisée à l’échelle nationale, en septembre 1938. Mais, dès cette époque, les germes de division consécutifs à la politique de Munich se faisaient sentir au sein de la corporation : si les atteintes portées à la législation des 40 heures par les décrets-lois faisaient encore l’unanimité des diverses parties prenantes au Front populaire de 1936, il n’en était plus de même de la politique extérieure : témoin tel communiqué des ouvriers de la « carbo » du Puits Montmartre qui dénonçait implicitement le pacifisme de certains alliés de la veille, face aux menées d’Hitler : « Ce n’est pas dans la classe ouvrière, pouvait-on y lire, qu’on trouve des gens pour exalter la prétendue volonté pacifique d’Hitler » (Cri du Peuple, 1er septembre 1938).

Dès les jours suivants, ces facteurs de division se manifestaient sur le plan syndical.

Ils avaient déjà opposé Delorme à Pierre Arnaud lorsque ce dernier avait pris la défense d’André Garnier*, secrétaire du syndicat du Bâtiment, rendu responsable du meurtre d’un chef de chantier lors de l’élection de délégués syndicaux : en effet, Delorme désapprouvait les méthodes instaurées par Garnier, la « politique » de « la trique, de l’injure, de la calomnie, du couteau et du revolver » dénoncée par le Parti communiste (Le Cri du Peuple, 21 mars 1938).

Maintenant, Delorme dénonçant la politique de temporisation des instances nationales de la Fédération du Sous-sol - où dominaient en effet les ex-confédérés - face à la volonté de la base où s’était manifesté un fort courant en faveur de la grève générale. Et d’opposer les décisions prises en congrès à celles du bureau fédéral. Bon gré mal gré, et non sans réticences, les mineurs de Saint-Étienne devaient se résigner à reprendre le travail, devant des défections que stigmatisait ouvertement Delorme. Pourtant, les Compagnies redoublaient d’intransigeance, faisant appel à la réquisition pour faire exécuter des heures supplémentaires, en dérogation de la législation des 40 heures, refusant de réintégrer des délégués et des grévistes licenciés, ni même d’appliquer les conventions collectives. C’est dans ce climat de division et de défaite que Delorme appela les mineurs de Saint-Étienne à la grève générale du 30 novembre 1938, face aux atteintes portées aux conquêtes sociales de 36, en particulier à la semaine de 40 heures, par la politique des décrets-loi - alors que le chômage continuait à sévir, soulignait Delorme. La répression qui s’abattit sur les mineurs comme sur les autres catégories de travailleurs au lendemain de cette grève - un délégué mineur fut ainsi privé de ses droits au lendemain de son élection - réunit une dernière fois Arnaud, toujours secrétaire de la Fédération régionale, et Delorme dans une commune protestation. Mais, lorsque, le 27 octobre 1939, Delorme qui était alors membre du bureau de l’UD fut arrêté par les gendarmes, avec sept autres « leaders » communistes, membres de la CE de l’UD, pour avoir organisé une réunion clandestine qui portait sur l’aide aux familles des mineurs victimes de la catastrophe du puits de la Loire, et incarcéré à la prison de Bellevue sous l’inculpation de « propagande communiste », en application du décret du 26 septembre 1939 (Tribune, 29 octobre 1939), la rupture était de longue date consommée au sein de la CGT entre ex-unitaires et ex-confédérés, avec qui les syndicalistes révolutionnaires comme Arnaud avaient fait alliance. Il avait fallu, il est vrai, Munich et surtout le Pacte germano-soviétique. Delorme, également déchu de son mandat de conseiller municipal par arrêté du conseil de Préfecture de Lyon le 6 février 1940, fut emprisonné et jugé à Clermont par le Tribunal Militaire. Il fut condamné, le 10 mai 1940, à 55 ans de prison et 500 francs d’amende pour tentative de reconstitution de parti dissous. Incarcéré à Riom, puis transféré à la prison de Bellevue, à Saint-Étienne, pour un nouveau procès, il fut condamné par le Tribunal correctionnel de Saint-Etienne à 4 mois de prison pour abus le 16 août 1941. Delorme qui était malade, asthmatique, croit se rappeler C. Buard (lettre du 16 juin 1975), mourut en prison faute de soins. Selon l’historien S. Courtois, il serait mort de faim avec deux autres camarades, le directeur de la prison refusant les colis de vivre (thèse, op. cit., Annexe n° 18, p. 216). Cette version est confirmée par un billet rédigé par Robert Marchadier, membre du trio de direction de la fraction communiste dans la prison, aux contacts du Parti à l’extérieur. Il évoque la baisse des quantités de nourriture reçues et la mort de trois de leurs camarades : Claudius Delorme, Henri Lagrange, de Limoges et un dénommé Malet -ou Malat-, de Bézier.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article22112, notice DELORME Claudius par Jean Lorcin, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 juillet 2019.

Par Jean Lorcin

Billet de Robert Marchadier à la direction du Parti sur la situation des prisonniers politiques de la prison de Saint-Etienne, courant 1943.

ŒUVRE : Articles dans le Cri du Peuple, notamment « La grève du Puits Montmartre » (21 décembre 1935).

SOURCES : Arch. Nat. F7/13116. — Arch. Dép. Loire, 3 M 75, 4 M 127, 4 M 129, 4 M 588, 2 W 18, 2 W 109, 85 W 94-95, 85 W 103, 85 W 149, 85 W 154, 85 W 160. — Projet de notice rédigé par Urbain Thévenon. — Lettre de C. Buard, 16 juin 1975. — Articles précités. — Le Cri du Peuple, 10 août 1935. (« Pour l’unité syndicale chez les mineurs ») ; 24 août 1935 (« Une grève de 24 heures aux Puits Montmartre et Chatelus »), 7 septembre 1935 (« Le Front ouvrier ») ; 6 décembre 1935 (« Pour une bonne démocratie dans les syndicats de Mineurs ») ; 25 janvier 1936, 18 avril 1936 (M. Doron, « Les Mineurs en ont assez ») ; 25 avril 1936 (« Pour la défense du pain ») ; 4 novembre 1937 (« L’augmentation des salaires des mineurs ») ; 1er septembre 1938. — La Tribune républicaine, 14, 22 et 28 juillet 1930, 10 juin 1936, 19 janvier 1938 (« Dimanche grand rassemblement des mineurs de la Loire »), 12 février 1938 (« Les mineurs de Saint-Étienne chômeront »), 19 février 1938 (« Le conflit des Houillères de Saint-Étienne »), 25 février 1938 (« Le conflit des Houillères de Saint-Étienne »), 1er, 7, 13 septembre 1938, 26 septembre 1938 (« Les dérogations chez les mineurs »), 2 octobre 1938 (« Les mineurs de Saint-Étienne travailleront lundi » et « Deux communiqués »), 27 novembre 1938 (« Le meeting de la Bourse du Travail contre les décrets-lois »), 4 décembre 1938, 19 avril 1939, 28 octobre 1939 (« La gendarmerie interrompt une réunion clandestine, tenue par seize dirigeants communistes de la Loire »), 29 octobre 1939 (« Sept leaders communistes ont été écroués hier à la prison de Bellevue »). — Bulletin municipal de la Ville de Saint-Etienne, 31 mai 1945. — Mémorial de la Résistance de la Loire, édité par le Comité de la Loire de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR), Saint-Etienne, 1992, 141 pages. — Pétrus Faure, Histoire du mouvement ouvrier dans le département de la Loire entre les deux guerres mondiales, Saint-Étienne, Imprimerie Dumas, 1956, 503 pages. — H. Destour, Les syndicalistes révolutionnaires et le mouvement syndical dans le département de la Loire entre les deux guerres, Mémoire de Maîtrise, Saint-Etienne, 1971. — Henry Destour, Les Syndicalistes révolutionnaires et le Mouvement syndical dans la Loire entre les deux guerres mondiales, mémoire de maîtrise, Saint-Étienne, s.d. — Hervé Blettery, Le mouvement ouvrier dans la Loire sous la IVe République. Pluralisme syndical et unité d’action dans la région stéphanoise (1944-1948), Mémoire de Maîtrise, Saint-Etienne (Dir. M. Luirard), 1985 (Arch. Dép. Loire, 37 J 98). — Gustave Allyn, Le mouvement syndical dans la Résistance, Paris, Ed. de la Courtille, préface de Henri Krasucki, 1975, 222 pages. — Gustave Allyn, Le mouvement syndical dans la Résistance, Paris, Ed. de la Courtille, préface de Henri Krasucki, 1975. — Antoine Prost, La CGT à l’époque du Front populaire, Paris, 1964. — Monique Luirard, La Région stéphanoise dans la guerre et dans la paix (1936-1951), Centre d’études foréziennes/Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur les Structures régionales, 1980 ; « Les ouvriers de la Loire et la Charte du Travail », Revue d’histoire de la 2de Guerre mondiale, N° 102 — 1976 ; Monique Luirard ; « La région stéphanoise », in : Les Communistes français de Munich à Châteaubriant : 1938-1941, sous la direction de Jean.-Pierre Rioux, Antoine Prost, Jean-Pierre Azéma, Paris, Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 1987, p. 309-317. — René Gentgen, La Résistance civile dans la Loire, Éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire, 1996 .— Billet de Robert Marchadier à la direction extérieur du Parti, courant 1943, Archives Robert Marchadier, conservées par Eric Panthou.

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