DELORME Clément, Marcel

Son père mourut alors que Clément Delorme avait onze ans. Domicilié à Saint-Étienne, il obtint le certificat d’études à douze ans avec mention bien. Il suivit les cours de l’école régionale des beaux arts de Saint-1tienne de 1930 à 1933 puis passa trois ans à l’École nationale professionnelle. puis deux ans à Grenoble à l’Institut polytechnique et à l’école de Vaucanson en section "conducteur mécanicien".

En 1939, il entra au travail à Toulouse, comme monteur de lignes électriques et adhéra à la JOC. Mobilisé le 9 juin 1940, démobilisé le 16 août 1940, versé dans les Chantiers de jeunesse, il fut libéré le 31 janvier 1941. Il gagna ensuite Saint- 0201tienne et travailla comme ouvrier. Pour échapper au STO, il fréquenta les FTP et partit dans l’Allier où il fut gagné au communisme. Il travailla comme chef de secteur aux Mines de baryte Saint-Hilaire de 1944 à 1946, puis aux Carrières souterraines de Montalimbert avant de devenir chef de travaux aux HBCM (Houillères du Bassin d’Auvergne) dans le Puy-de-Dôme.

Électro-mécanicien aux Houillères du Bassin de Blanzy en octobre 1949, au puits Rozelay puis au Puits Laugerette à Sanvignes-les-Mines, Clément Delorme fut, en octobre 1957, réélu secrétaire de la section CGT des puits Laugerette et Ramus et désigné comme délégué au congrès national de la Fédération des mineurs CGT qui se tint à Saint-Étienne du 25 au 27 juin 1958 Le 27 mai 1957, lors de la grève organisée pour la défense de la République, il prit la parole à l’entrée du puits Laugerette, invitant les mineurs à défendre les libertés publiques et syndicales. Membre du PCF et de France-URSS (vendeur de cartes de soutien en 1960), il donna l’impulsion, après le départ de Gavrillof, au comité du bassin minier de France-URSS.

En août 1961, il effectua un voyage en URSS à caractère syndical sous l’égide de l’Unesco. Il était membre du secrétariat du syndicat des mineurs de Montceau-les-Mines en 1963.

Il fut employé comme démarcheur du journal La Terre en 1974.

À sa retraite, il se retira dans la région de Die dans la Drôme.

Marié en juillet 1943 avec Jeannine Clairet, père de cinq enfants, il restait croyant et participait à toutes les messes de Noël et de Pâque.