RODRIGUEZ Richard

Richard Rodrigez était employé au commissariat de police à Saint-Chamond (Loire). Marié, sans enfant il était domicilié 19, cours Mongolfier à Saint-Chamond.

Fin août 1944, la bataille pour la libération de Lyon donna lieu à d’âpres combats contre les troupes allemandes. Les résistants de la Loire furent particulièrement investis au Pont-Rompu sur la commune de Mornant (Rhône), aux Sept-Chemins à Vourles et à Brignais. Le 31 août 1944, un propriétaire d’un terrain à Vourles, sur lequel les soldats allemands s’étaient arrêtés, appris que trois résistants, capturés au Pont-Rompu, avaient été fusillés dans la nuit. Le 1er septembre 1944, les trois cadavres furent retrouvés par Monsieur Besséas de Vourles et l’instituteur du village, près de la route de Givors, au lieu-dit des Sept-Chemins et furent ramenés à la mairie. Un seul portait des papiers d’identité : Richard Rodriguez, policier français à Saint-Chamond. Quinze jours plus tard, le commissaire de police de cette commune reconnut les trois corps. Un jugement de la chambre du conseil du Tribunal de Lyon en date du 12 décembre 1944 identifia les deux autres comme ceux de Jean-Baptiste Vallet, agent de police et de Marcel Pradier, brigadier de police. Dans un état des fusillés pour la ville de Saint-Chamond daté du 22 mars, le maire de la commune écrivit : « La mission de ces victimes étaient de faire la liaison postale, en pleine bataille de la libération de Lyon, entre Saint-Etienne et cette région. Je puis attester de leur courage étant le promoteur de leur mission ».

Richard Rodriguez obtint la mention Mort Pour La France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de Saint-Chamond, le Monument aux Morts de Saint-Jean-de-Luz et le monument commémoratif des 7-Chemins à Vourles.