Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 21 mars 1914 à Baneins (Ain), massacré le 27 août 1944 à Mionnay (Ain) ; plombier zingueur ; victime civile.
Jacques Dumas était le fils de Victor et de Jeanne Bertrand, tous deux cultivateurs au hameau des Bagés, à Baneins. Il était marié avec Jeanne Claudia Saint-Sulpice et domicilié 41 boulevard Pinel à Lyon IIIe arr. Il exerçait le métier de plombier zingueur à l’Intendance de Police de Lyon. En 1944 son père qui était veuf exerçait le métier de jardinier à Belleville-sur-Saône (Rhône).
Le 27 août 1944 les FFI du camp Didier basé à Mionnay reçurent l’ordre d’attaquer le camp de La Valbonne dans l’Ain, près de Lyon qui était occupé par les Allemands, afin de préparer l’arrivée des alliés et la prise de Meximieux qui s’annonçait.
Jacques Dumas ne semble pas avoir été résistant. Pour quelle raison se trouvait-il ce jour-là sur les lieux du combat. Était-il venu pour entrer dans la Résistance et combattre avec elle ?
Comme l’indique l’acte de décès, le 27 août 1944, onze heures trente il est décédé, tué par les Allemands au lieu-dit "La Marfondière", à Mionnay.
L’acte de décès fut dressé le 28 août 1944 à dix-huit heures sur la déclaration de Clément Dumas, âgé de 46 ans, plombier zingueur domicilié à Saint-André-de-Corcy (Ain), oncle du décédé.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte le 7 février 1946. Il n’y a pas de dossier d’homologation au SHD.
Son nom figure sur la stèle commémorative du camp Didier, érigée au bord de la RN 83 au lieu-dit "Le Poussey", à Mionnay (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Wikipédia, Camp Didier.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).