MERMET Quentin, Élie

Élie Mermet était le fils de Jean et de Suzanne Marthe Lefebvre. Il était célibataire et domicilié à Miribel (Ain) où il exerçait le métier de mécanicien.
Il entra dans la Résistance au camp Didier, basé dans la forêt du Noyer, près de Mionnay (Ain) qui composait le maquis du Secteur IV de l’armée secrète (AS) du Rhône.
Le camp comptait 800 maquisards en août 1944. Il reçut l’ordre le 27 août 1944 d’attaquer le camp de La Valbonne dans l’Ain, près de Lyon qui était occupé par les Allemands, afin de préparer l’arrivée des alliés et la prise de Meximieux qui s’annonçait. Elie Mermet participa sans doute au combat mais ne fut pas tué.
Il fut arrêté avec un camarade à Tramoyes et fusillé par les Allemands le 31 août 1944 à seize heures, au lieu-dit "Beau Logis", à Mionnay.
L’acte de décès fut dressé le 1er septembre 1944 sur la déclaration de Benoît Perrier, cantonnier, âgé de 32 ans, domicilié à Mionnay.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur transcrite le 14 août 1945 sur l’acte de qui précise qu’Elie Mermet était volontaire des Forces françaises de l’intérieur, numéro matricule 107.
Il y a un dossier SHD GR 16 P 412930, sans mention d’homologation.
Son nom figure sur la stèle commémorative du camp Didier, érigée au bord de la RN 83 au lieu-dit "Le Poussey", à Mionnay et sur le monument aux morts, à Miribel (Ain).