ORSINI Michel, Jean, Charles, Antoine

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 29 juillet 1903 à Marseille (Bouches-du-Rhône), exécuté sommairement le 19 août 1944 au Fort de Vincennes, Paris (XIIe arr.) ; instituteur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Plaque en hommage à Michel Orsini, fusillé au fort de Vincennes le 20 août 1944, située dans le hall de l’école primaire Jeanne d’Arc, place Jeanne d’Arc, Paris XIIIe arr.

Michel Orsini était le fils de Noël Orsini, retraité, et de Léonie Cardiviola, domiciliés à ortiporio (Haute-Corse). Il se maria le 13 juillet 1933 à Paris (XIIIe arr.) avec Georgine Eugénie Duvert. Il exerçait le métier d’instituteur à l’école Jeanne-d’Arc, à Paris XIIIe arrondissement. Il était domicilié 23 rue Domrémy.
Sergent au 4e CR.P/R 3e compagnie, il fut interné au stalag 170 (sans matricule).
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) dans le XIVe arrondissement..
Le 19 août l’insurrection parisienne commença. Michel Orsini fut capturé, transporté et fusillé par les Allemands au fort de Vincennes avec de nombreuses autres personnes.
Son acte de décès indique comptable.
Reconnu Mort pour la France, le 13 avril 1945.
Il fut homologué Sergent FFI, prise de rang le 1er juin 1944, homologation prononcée le 5 septembre 1945 par la Commission Nationale, décret du 8 janvier 1946 publié au JO du 17 janvier 1946, puis homologué au grade de sergent-chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 10 octobre 1951. Il obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), Certificat de validation des services, campagnes et blessures des DIR en date du 26 juillet 1966 : IR du 19 août 1944 au 19 août 1944.
Son dossier au SHD indique également : « Il était inscrit au groupe de résistance des « Anges » depuis janvier 1944. Attestation du Lieutenant-Colonel Brechat Georges, ex-commandant des FFI du 14e arrondissement, en date du 18 septembre 1951 : ORSINI Michel était inscrit au mouvement FFI du 14e arrondissement depuis le 18 août 1944. A participé à l’organisation défensive de l’arrondissement et aux opérations à caractère offensif qui s’y sont déroulées pendant la Libération de Paris. Fait prisonnier par les Allemands au cours d’une mission, il a été fusillé au Château de Vincennes le 20 août 1944. »
La demande d’attribution de la Médaille Militaire formulée par ses père et mère le 15 avril 1952 n’a pas été retenue.

Son nom figure sur la plaque commémorative à sa mémoire, plaque dans le hall de l’école primaire Jeanne d’Arc, Paris XIIIe, 33 place Jeanne-d’Arc, à Paris (XIIIe arr.), sur la plaque commémorative dans le hall de la mairie, à Paris (XIVe arr.), sur la plaque commémorative dédiée "Aux Maîtres de l’Enseignement Primaire morts pour la Patrie" située dans l’École Normale de la ville d’Ajaccio, sur le monument aux morts du cimetière, à Bastia, sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église Saint-Augustin, à Ortiporio (Haute-Corse).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article221165, notice ORSINI Michel, Jean, Charles, Antoine par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 14 décembre 2019, dernière modification le 13 février 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy

Plaque en hommage à Michel Orsini, fusillé au fort de Vincennes le 20 août 1944, située dans le hall de l’école primaire Jeanne d’Arc, place Jeanne d’Arc, Paris XIIIe arr.

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16P 451552 (dossier consulté par Geneviève Launay).— AVCC, Caen, AC 21P 653761 (nc). — Site de Gilles Primout, La Libération de Paris, Fusillades à Vincennes.— Mémorial Genweb. — État civil, Paris XIIe arr, acte de décès n°3594. — Notes de Jean-Pierre Ravery, Geneviève Launay.—

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