RADIGUER Alain [RADIGUER Alain, Jean, Pierre]

Fils de Joseph Radiguer, qui au moment de sa naissance était mobilisé dans le Service sanitaire à Paris, et Jeanne Lecomte, sans profession, Alain Radiguer était le fondé de pouvoir de son père, Joseph Radiguer, propriétaire de la société Radiguer et companie, 13 rue Saint-Cécile, à Paris (IXe arr.). Depuis la fin du XIXe s., l’entreprise familiale vendait les machines et outils d’imprimerie, ainsi que les caractères de la fonderie Caslon. L’entreprise était une des plus importantes dans sa spécialité, au même rang que Foucher.
En 1941, la société Radiguer passa un accord avec la société allemande de fonderie en caractère D. STempel Schriftgiesserei AG (Francfort-sur-le-Main).
Alain Radiguer rejoignit Défense de la France en mars 1942, recruté par Jacques Grou-Radenez. Il fournit du matériel de toute sorte pour imprimer le journal clandestin du mouvement. A la fin de l’occupation, il rejoignit le maquis en Seine-et-Oise Nord.
Alain Radiguer a été décoré de la médaille de la Résistance en mars 1947 et fait chevalier de la légion d’Honneur en 1952.
En 1965, Alain Radiguer dirigeait la société Caslon et Ruffin (Fonderie Caslon et L. et M. Ruffin réunis, 25, rue de l’Abbé-Carton) à Paris. A cette époque, il était trésorier de la Chambre syndicales maître fondeurs typographes.
Il a épousé Marie-Cécile Houdy le 11 novembre 1943 à Louvigné-du-Désert (Ille et Vilaine). Marie-Cécile Houdy était également membre de Défense de la France.