BOHUNICKI Adela [BOUNICKA Adela], dite POCA ou POZAK Anka

Par Hervé Lemesle

Née le 20 mai 1905 à Slavonski Brod (Autriche-Hongrie, Croatie actuelle), morte en 1978 à Belgrade (Yougoslavie, Serbie actuelle) ; médecin spécialisée en pédiatrie ; émigrée en Autriche, en Allemagne puis en Tchécoslovaquie, militante du Parti communiste ; volontaire en Espagne républicaine ; internée en France, résistante en Slovaquie ; pédiatre en Yougoslavie après la Libération.

Des femmes de Murcia confiant leurs peines à Adela Bohunicki, ici au centre. Source : Gusti Jirku, Wir kämpfen mit !, p.62.

Née dans une fratrie de 6 enfants, fille de Dominik Bohunicki, un cordonnier d’origine slovaque possédant un magasin de chaussures, et de Marija Solgat, Adela Bohunicki commença après le lycée des études de médecine à Zagreb. Impliquée dans le club marxiste Athénée et adhérente du Parti communiste de Yougoslavie (KPJ) en 1928, elle fut arrêtée pour avoir convoqué une réunion syndicale. Elle décida alors d’émigrer à Graz (Autriche), où elle termina ses études. Elle travailla ensuite de juin 1930 à février 1932 dans un hôpital de Mannheim (Allemagne), tout en militant au Parti communiste d’Allemagne (KPD). Après un bref retour à Graz, elle s’installa finalement à Prague, où elle devint l’une des responsables de l’appareil technique du KPJ, la capitale tchécoslovaque étant devenue un centre important de la direction du parti en exil, et un lieu de refuge pour beaucoup d’étudiants et d’ouvriers yougoslaves persécutés par la dictature du roi Alexandre Ier à partir de janvier 1929. Avec d’autres futurs volontaires en Espagne comme Vlajko Begović (1905-1989), Miron Demić (1905-1936), Branko Krsmanović (1915-1941), Ratko Pavlović (1913-1943), Marko Perić (1914-2000), Lazar Udovički (1915-1997) et Veljko Vlahović (1914-1975), elle contribua à la conversion au communisme de nombreux étudiants fidèles au régime de Belgrade, en noyautant en particulier l’association Matija Gubec. Son activité, incluant l’impression et la diffusion de l’organe du KPJ Proleter, les liaisons avec la Yougoslavie et l’accueil des militants, lui valut une nouvelle arrestation en avril 1936, mais elle fut rapidement relâchée. Elle apporta un soutien sans faille à la ligne stalinienne lorsque Ratko Pavlović remit en cause le bien-fondé des accusations portées contre les vieux dirigeants bolcheviks au cours des premiers grands procès de Moscou. D’où le jugement de Begović, mentionné en 1975 dans un article lui étant consacré publié par le quotidien de Belgrade Politika : « Poca a toujours été un peu conservatrice dans le travail du Parti, la compréhension et la manière de vivre, mais elle se sacrifiait de façon extraordinaire et était une bonne camarade, avec beaucoup d’humanité et d’honnêteté dans les relations avec les gens. Elle accomplissait des tâches importantes et dangereuses facilement, modestement et naturellement ».

Dans un rapport cité par Gusti Jirku (1892-1978) en 1938, elle expliquait son départ en ces termes : « Quand j’ai entendu parler de l’aide médicale en Espagne, mon plus grand souhait a été immédiatement d’y contribuer. La lutte en Espagne est devenue la question la plus brûlante pour les antifascistes de tous les pays. L’aide à l’Espagne était la priorité de tous ! Pour mener ce travail, je voulais laisser tous les autres. Comme sont ridicules les articles de divers journaux qui rapportent que des intellectuels et des travailleurs sont attirés en Espagne puis envoyés au front. Personne n’avait besoin de nous "attirer" en Espagne et être envoyé au front est une joie et un honneur particuliers pour nous tous, en particulier pour nous les femmes. Combien de fois avons-nous, camarades de Yougoslavie, discuté avec les entêtées Milica (Olga Dragić 1914-1988) et Lisa (Elisabeth Gavrić 1907-1974), toutes deux étant insatisfaites car on leur a promis « le front » depuis longtemps. L’obstinée Milica menaça de rompre la discipline. Il n’a pas été facile de lui faire comprendre que le travail dans les hôpitaux de l’arrière-pays n’est pas moins important. Je me souviens de l’admiration et aussi de l’envie avec lesquelles certaines personnes m’ont regardée quand j’ai enfin pu aller en Espagne. Combien de milliers de personnes aimeraient venir ici de Yougoslavie en ce moment ! Et ceux qui sont déjà là, avec quelles difficultés sont-ils arrivés ici ? De longues distances à pied, parfois sans argent ou avec le peu qu’ils avaient acheté en vendant leurs biens chez eux. Oui, si nous découvrions les énormes obstacles et luttes que des milliers de camarades de tous les continents ont surmontés pour arriver ici, alors il y aurait un tout nouveau chapitre dans l’histoire de l’humanité ».

Adela Bohunicki fut l’une des premières volontaires à quitter Prague fin décembre 1936 pour rejoindre l’Espagne. Arrivée en janvier 1937 à Albacete, elle fut affectée à l’hôpital Pasionaria puis Universitad de Murcia, où servirent également les médecins Milovan Ćetković (1897-1970) et Braina Rudina (1902-1973), la radiologue Edith Jungerman (1908-1981), les infirmières Lujza Demić (1903-1989), Olga Dragić (1914-1998), Liza Gavrić (1907-1974) et Gusti Jirku (1892-1978). Dans son témoignage publié en 1971 à Belgrade, Adela Bohunicki soulignait la compétence et la bonne entente de l’équipe médicale malgré des origines sociales et géographiques différentes, le courage et la générosité des volontaires blessés et malades, qui s’occupaient beaucoup pendant leur convalescence du jardin de 330 enfants de 6 à 14 ans réfugiés à Murcia. À propos du courage des blessés, elle déclarait en 1938 : « Beaucoup de nos camarades blessés se couchent sur la table d’opération avec tant de sérénité, avec un calme si étonnant que je pense parfois : Savez-vous qu’il s’agit d’une table d’opération ou pensez-vous que c’est une chaise longue ? Vous avez vécu des expériences bien plus terribles qu’une opération. Mais chacun réagit différemment à la douleur. Les Balkaniques se mettent à fulminer, les Anglais se taisent, les Français et les Italiens critiquent tout ce qui les approche, l’Allemand philosophe et discute des causes de la douleur et à la fin il dit : Merde ! L’Espagnol demande de la tendresse et crie "madre mia" ! ». Elle ajoutait en 1975 : « En Espagne, nous avons rencontré, pour la première fois pour beaucoup de travailleurs du service de santé dans leur vie, la stimulation de l’âme – tous voulaient aller au front, tous prétendaient être moins malades ou blessés qu’ils ne l’étaient en réalité. Ainsi, un jour, notre compatriote Matija Vidaković [1907-1941], connu parmi les combattants comme le lieutenant Kostaluka, est venu nous voir moi et Olga Dragić, étudiante en médecine de Belgrade, et nous a demandé de lui expliquer comment convaincre la commission médicale qu’il était valide. Il marchait près de nous et nous a demandé si nous avions remarqué un problème sur sa jambe gauche. Quand nous lui avons répondu que sa jambe gauche était beaucoup plus courte que la droite et que la commission le remarquerait, il s’est vraiment mis en colère. Nous avons appris qu’il a réussi à tromper la commission et qu’il est retourné au front ».

A propos du jardin d’enfants du général Lukacs [Mate Zalka 1896-1937, communiste hongrois mort à la tête de la 12e BI] en 1938 : « À l’hôpital Pasionaria, les camarades ont organisé la projection d’un film avec un reportage sur Madrid. La terreur et la nervosité se reflétaient sur les visages des enfants lorsqu’ils ont vu le bombardement de Madrid. Beaucoup ont reconnu les rues et les quartiers dans lesquels ils avaient vécu. À l’avenir, nous devons éviter de leur montrer de tels films. Dans les prochains jours, les camarades donneront aux enfants des chaussures, des vêtements et des chaussettes. Nos camarades se soucient avant tout des plus petits ». Elle ajoutait en 1975 : « Je n’oublierai jamais comment les enfants embrassaient les blessés. C’était émouvant de voir comment, avec leurs béquilles, leurs bras et jambes plâtrés, des bandages sur la tête, ils allaient dans des commerces à moitié vides pour se procurer du matériel destiné à la cuisine du jardin d’enfants ».

Lorsque les hôpitaux de Murcia furent évacués en avril 1938 suite à l’offensive franquiste en Aragon qui coupa le territoire républicain en deux, elle partit comme les autres volontaires en Catalogne et poursuivit son travail dans l’hôpital de Mataró au nord de Barcelone : « En Espagne, les traits humains se sont pleinement exprimés – la solidarité, le courage, l’enthousiasme, le sacrifice, l’altruisme total. Je n’oublierai jamais comment nous avons accueilli un jour à Mataró trois blessés graves, deux Algériens et un Français, qui avaient été brûlés dans un camion. Nous avons mis sur la table le Français, dont l’état semblait le plus critique. Mais à ce moment il ne pensait pas à lui mais aux autres, exigeant : "Mes camarades, mes camarades, occupez-vous d’abord de mes camarades, d’abord d’eux". Les trois sont morts ».

Les appréciations concernant son activité en Espagne sont contradictoires. Le directeur de l’hôpital de Mataró Sydney Vogel mentionna en octobre 1938 ses progrès au niveau professionnel, son implication et sa foi sincère au niveau politique, mais déplora sa tendance à se perdre dans les détails. Gusti Jirku loua son attention lorsqu’elle tomba malade à Murcia en mai 1937, Liza Gavrić son dévouement et son sang-froid en toute circonstance. Dans le rapport qu’elle rédigea pour l’Internationale communiste (IC) après son retour à Moscou en décembre 1939, Braina Rudina l’estimait peu expérimentée professionnellement : « Je ne pense pas qu’elle aimait prendre soin de ses patients, elle préférait faire un travail de propagande auprès de la population (de manière individualiste et sans être contrôlée) ». Effectivement très impliquée dans l’organisation des femmes Dones de Catalunya et très fidèle à la ligne dictée par Moscou, elle fut admise dans le Parti communiste d’Espagne (PCE) en 1938.

Restée en Catalogne jusqu’à la Retirada, Adela Bohunicki passa la frontière française le 7 février 1939 avec un groupe de blessés graves. Stalinienne convaincue et « sans illusion quant à l’humanisme de la bourgeoisie française », elle fut néanmoins surprise par la violence des gardes français séparant à coups de crosse le personnel de santé des blessés sortis de la gare de Perpignan, puis par l’embarquement des femmes et des enfants dans des wagons fermés, le train s’arrêtant avant ou après les gares de transit pour empêcher les passagères de savoir où elles allaient. Transférées de Brive à Juillac (Corrèze) en camion, elles traversèrent le bourg sous le regard circonspect des habitants et furent logées dans une vaste chambre d’un bâtiment décrépi, meublée de bancs, de deux cuvettes et de petites paillasses. Deux Françaises restant silencieuses vinrent leur servir de la soupe, puis le secrétaire local du PCF les informa que le gouvernement français versait, sur les dépôts de la République espagnole, 10 francs par réfugié, somme couvrant seulement les frais de bouche pris en charge par une aubergiste veuve d’un notable socialiste, mais pas les autres besoins. Grâce au soutien du comité d’aide aux réfugiés espagnols, les femmes obtinrent, au grand dam de l’aubergiste s’estimant lésée, le droit de cuisiner elles-mêmes, des vêtements et des chaussures, ce qui leur permit d’acheter de quoi écrire, lire, se laver et fumer. D’habitude fort respectueuse des consignes du Parti, Adela Bohunicki refusa d’attendre l’autorisation de s’enfuir du camp. Elle s’évada en avril 1939 de Juillac avec une laborantine polonaise qu’elle avait connue à Murcia et qui avait vécu à Paris avant l’Espagne ; logée dans la capitale chez des ouvriers, elle évita les rafles de police et, ressortissante slovaque, demanda un visa à l’ambassade tchécoslovaque pour rentrer en Yougoslavie.

La Tchécoslovaquie ayant été démembrée le mois précédent, elle obtint un passeport Nansen et rejoignit ses parents à Slavonski Brod ; arrêtée le 17 juin 1939 chez son frère à Vinkovci, elle fut transférée à Belgrade, où elle refusa de répondre aux questions des policiers sur son activité à Prague, en Espagne et à Paris. Expulsée le 3 juillet 1939 en Hongrie, elle se vit retirer son passeport, considéré comme non valide. Après plusieurs mois de détention, elle fut finalement chassée en Slovaquie, où elle trouva en septembre 1942 un emploi à l’hôpital de Martin. Elle rallia la Résistance en août 1944, intégrant le service de santé de la brigade Milan Ratislav Štefanjik, du nom du patriote slovaque (1880-1919) cofondateur de la Tchécoslovaquie en 1918, créée alors par le lieutenant-colonel soviétique Piotr Velitchko et composée de trois bataillons, un soviétique, un français et un slovaque. Dans ce dernier se trouvaient des déserteurs de l’armée slovaque qui collaborait avec la Wehrmacht et des communistes. La brigade fut à l’origine du soulèvement slovaque et multiplia les sabotages contre les communications ennemies.

Rentrée à Belgrade après la Libération, Adela Bohunicki travailla jusqu’en avril 1946 à l’hôpital de Dedinje puis dans une clinique d’enfants. Membre d’une délégation de médecins yougoslaves, elle se trouvait à Paris lorsque la résolution du Kominform condamnant Tito pour déviation nationaliste fut rendue publique le 28 juin 1948. Alors que plusieurs de ces collègues restèrent à l’étranger, elle décida courageusement de rentrer au pays pour expliquer à ses camarades en quoi Staline avait raison selon elle. Sans succès : elle fut arrêtée en novembre 1949 pour kominformisme et internée pendant cinq ans, d’abord en Serbie puis en Croatie à Sveti Grgur et Goli Otok. Libérée en février 1954, elle reprit son métier de pédiatre à Pančevo (Serbie) et à Sarajevo (Bosnie). Jamais réintégrée dans le parti mais participant aux activités de l’association des vétérans d’Espagne yougoslaves (UJDŠRV), elle demeura toujours fidèle à ses convictions staliniennes, réitérant jusqu’à la fin de sa vie ses critiques à l’égard de Ratko Pavlović. Interviewée en 1975 dans son petit appartement dans la banlieue de Belgrade, plein de livres sur la guerre d’Espagne et les brigades internationales et de photos d’enfants vietnamiens et d’Hô Chi Minh, elle déclarait vouloir retourner en Espagne, « requiem d’une jeunesse ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article221239, notice BOHUNICKI Adela [BOUNICKA Adela], dite POCA ou POZAK Anka par Hervé Lemesle, version mise en ligne le 17 décembre 2019, dernière modification le 4 janvier 2022.

Par Hervé Lemesle

Des femmes de Murcia confiant leurs peines à Adela Bohunicki, ici au centre. Source : Gusti Jirku, Wir kämpfen mit !, p.62.
A Murcia, en 1937
À Belgrade, en 1975 (source : Politika)

ŒUVRE : « Španska poznanstva u Pragu » [Connaissances espagnoles à Prague], in Čedo Kapor, Španija 1936-1939 [L’Espagne], Belgrade, Vojno-izdavačko zavoda, 1971, vol.1, pp.410-418. – « Bolnica u Mursiji » [L’hôpital à Murcia], ibidem, vol.3, pp.126-136. – « Preko Pariza u Jugoslaviju i Slovačku » [En Yougoslavie et en Slovaquie en passant par Paris], ibidem, vol.4, pp.319-323.

SOURCES : RGASPI (Moscou), 545.277 dossier personnel : appréciation du 10 octobre 1938 et biographie de 1938 ; 545.6.1525, caractéristique n°113 du 11 mars 1941. – Archives de Yougoslavie (AJ, Belgrade), 724-Šp.VIII-B30, dossier personnel : questionnaires sans date ; Šp.X1b1 liste de volontaires de la police de Belgrade en 1940 ; Šp.X2/12 souvenirs de Murcia, sans date. – Gusti Jirku, Kampf dem Tode ! Die Arbeit des Sanitätsdienstes der Internationalen Brigaden, Madrid, 1937. – Gusti Jirku, Wir kämpfen mit ! Antifaschistische Frauen vieler Nationen berichten aus Spanien, Valence, La semana gráfica, 1938 (Réédition espagnole ¡Nosotras estamos con vosotros ! Mujeres antifascistas de distintos países hablan de su trabajo en España, Madrid, AABI, 2018). – Pero Morača, Proleter. Organ Centralnog komiteta Komunističke partije Jugoslavijie [Le Prolétaire. Organe du Comité central du Parti communiste de Yougoslavie], Belgrade, Institut za izučavanje radničkog pokreta, 1968, pp.893-894. – Slobodanka Ast, “Naše Španjolke 1936-1939. 3 Drug važnji da života” [Nos Espagnoles. La vie des autres est plus importantes que la mienne], Politika, 10 mars 1975.– Vera Gavrilović, « Organizacija sanitetske službe u Španskom ratu. Jugoslavenski dobrovoljci sanitetski radnici » [L’organisation du service de santé dans la guerre d’Espagne. Les volontaires yougoslaves impliqués dans ce service] in Ljubo Boban (éd.), Španjolska 1936-1939 [L’Espagne], Zagreb, Globus, 1986, p.173. – Lazar Udovički, Španija moje mladosti. Pismo mojoj deci [L’Espagne de ma jeunesse. Lettre à mes enfants], Belgrade, Čigoja štampa, 1997. – Anija Omanić, « Žene učesnice u Španskom ratu sa područja bivše Jugolavije » [Les femmes des territoires de l’ancienne Yougoslavie engagées dans la guerre d’Espagne] in Č. Kapor, Za mir i progres u svijetu [Pour la paix et le progrès dans le monde], Sarajevo, SUBNOR BiH, 1999, pp.135-137. Avgust Lešnik et Ksenja Vidmar Horvat, « The Spanish Female Volunteers from Yugoslavia as Example of Solidarity in a Transnational Context », The International Newsletter of Communist Studies, vol. XX/XXI (2014/2015), n°27-28, pp.44-45. – Ingrid Schiborowski et Anita Kochnowski (éd.), Frauen und der spanische Krieg 1936-1939. Eine biografische Dokumentation, Berlin, Verlag am park, 2016, p.132. – Stevan Gužvica, “Books and Rifles : The Political Activity of Yugoslav Communist Students in Prague from 1927 until 1937”, Prague, Slovansky prehled, n°103/1 et 2, 2017, pp.65-103 et 343-373.

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