Par Jean-Luc Pinol
Cheminote ; syndicaliste unitaire (CGTU) de Paris.
Membre du syndicat unitaire des Travailleurs des chemins de fer de Paris-État, rive-droite, Henriette Chenard participa au Ve congrès de l’Internationale syndicale rouge. Au cours d’un meeting, au mois d’octobre 1930, elle rendit compte de son voyage : « J’ai constaté que le prolétariat russe travaille pour lui et non pour les capitalistes. D’autre part la femme est en tout point égale à l’homme, tant en ce qui concerne les salaires que les actes de la vie publique ». L’Humanité du 28 octobre 1930 annonça qu’elle avait été révoquée par la Compagnie PLM. Elle travailla au Secours ouvrier international (SOI) avant d’être réintégrée aux chemins de fer en 1931. Henriette Chenard collaborait à l’Ouvrière.
Par Jean-Luc Pinol
SOURCE : Arch. Nat. F7/13127, F7/13671, rapports du 8 et du 28 octobre 1930. — L’Ouvrière, n° 17, janvier 1931.