Né le 20 septembre 1876 à Chassiers, Ardèche, mort le 24 janvier 1966 à Draguignan (Var). Boulanger. Anarchiste puis communiste.
Gustave Meyssonnier, fils d’un ouvrier en soie, accidentellement borgne, réformé, apprit le métier de boulanger. Marié religieusement à Vinezac (Ardèche), il s’installa comme boulanger dans ce village. Avec son épouse, il tint pendant quelques années une boulangerie en gérance en banlieue parisienne. Mobilisé au début de la guerre comme boulanger à Courbevoie (Seine/Hauts-de-Seine), il fut affecté comme gardien d’un camp de prisonniers allemands à Salon (Bouches-du-Rhône). A partir de 1925-1926, il s’installa à Draguignan et exploita une petite propriété avant d’ouvrir, plateaux Herbes, un commerce de vins et liqueurs à emporter. D’opinions anarchistes, il adhéra au Parti communiste en 1930 et en demeura membre jusqu’à la guerre. Après 1945, seulement sympathisant communiste, il fut enterré civilement.
Il était le père de Gaston Meyssonnier.
SOURCES : Notice de Gaston Meyssonnier.