Par Jean-Luc Marquer
Né le 3 mai 1923 à Vénissieux (Rhône), mort au combat le 13 juin 1944 à Corbelin (Isère) ; manœuvre ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Robert Favro était le fils de Frédéric et de Marietta Durbiano.
Célibataire, il habitait avec sa mère, veuve, à La Bâtie-Montgascon (Isère) où il était manœuvre.
Il rejoignit la Résistance et fit partie de ceux qui, répondant à un ordre de mobilisation du 7ème secteur de l’AS Isère, prirent les armes le 12 juin 1944.
Le 13 juin 1944, vers 5 heures du matin, des membres de la Milice lyonnaise accompagnés de GMR et des policiers, arrivèrent à Corbelin (Isère).
L’opération dirigée contre la résistance locale faisait suite à l’arrestation d’un inspecteur de police et chef milicien originaire de la région, arrestation dont on suspectait les résistants locaux.
Vers six heures du matin, une sizaine de résistants, dont faisait partie Robert Favro, qui essayait d’échapper à l’encerclement échangea des coups de feu avec les GMR.
Robert Favro fut tué sur le coup et un autre résistant fut blessé et fait prisonnier.
Les miliciens prirent en outre huit otages qu’ils emmenèrent à la prison de la Milice, rue Sainte-Hélène à Lyon (Rhône). Deux furent libérés courant juin, les derniers le 8 juillet 1944.
Robert Favro fut enterré au cimetière de La Bâtie-Montgascon.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Corbelin et de La Bâtie-Montgascon et sur le mémorial du maquis d’Ambléon à Ambléon (Ain).
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression : 3838 W SHD 415 et 460 — Vincennes, GR 19 P 38/14 ; GR 16 P 219104 (à consulter) et AVCC Caen AC 21 P 182871 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet