Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 28 janvier 1906 à Dompierre-sur-Besbres (Allier), mort en action le 4 septembre 1944 à Tournus (Saône-et-Loire) ; terrassier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Émile Boursier était le fils de Bernard Salomon et de Eugénie Jeanne Bidault, serveuse. Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il était veuf en 1ères noces de Marie Mazoyer et marié en secondes avec Germaine Renée Chervy. Il était domicilié à Avon (Seine-et-Marne) et exerçait le métier de terrassier.
Le 4 septembre 1944, la ville de Tournus était presque entièrement libérée. Barricadés dans une maison du Pas-Fleury, une unité allemande résistait encore. Les maquisards tentèrent de déloger l’ennemi du bâtiment. N’ayant pas eu l’instruction militaire nécessaire, ils tirèrent au bazooka sans dégoupiller la charge explosive. Pendant ce temps un tireur d’élite embusqué dans un grenier abattit cinq résistants dont Émile Boursier qui fut tué à 14 heures. Finalement les FFI réussirent à en chasser l’ennemi et libérèrent ainsi Tournus.
Il est inhumé dans le carré militaire au cimetière communal, à Chalon-sur-Saône.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et a un dossier au SHD Vincennes GR 16 P 83576, sans mention d’homologation à la Résistance.
Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur la maison située 2 quai de Saône, à Tournus et le monument commémoratif de la Résistance, à Martailly-lès-Brancion (Saône-et-Loire), sur le monument aux morts 1939-1945 et la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église Saint-Pierre, à Avon (Seine-et-Marne).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Journal de Saône-et-Loire 6 septembre 2014, La Libération par ceux qui l’ont vécue.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).