DERIVAZ Élie

Par Michel Germain

Né le 20 avril 1894 à Saint-Gingolph (Haute-Savoie), massacré le 23 juillet 1944 à Saint-Gingolph ; cultivateur ; victime civile.

Le dimanche 23 juillet 1944, après l’attaque la veille du poste frontière de Saint-Gingolph par les maquisards de la compagnie F.T.P. 93-21 de Cyrille Lazare, les troupes allemandes – des SS - investirent le bourg. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1497).
Une grande partie de la population se réfugia en Suisse. Toute la partie supérieure de la commune fut incendiée. Le bourg vécut un épouvantable drame. 81 maisons furent pillées et incendiées. Plusieurs personnes furent arrêtées. Certaines seront déportées. (Lire la thèse de Pauline Canova (Lausanne 1997). Six otages furent massacrés : Élie Derivaz, René Boch* et sa fille Arlette*, l’abbé Rossillon*, Henri Rinolfi* et Louis Veyan*.
Une plaque et un monument rappellent le drame de la ville et son souvenir. La mention « Mort pour la France » lui a été accordée le 5 juin 1946, (dossier n° 56 985).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article221736, notice DERIVAZ Élie par Michel Germain, version mise en ligne le 4 janvier 2020, dernière modification le 4 janvier 2020.

Par Michel Germain

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — La tragédie de Saint-Gingolph

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