Par Jacques Girault
Née le 6 août 1939 à Lérouville (Meuse) ; employée ; secrétaire de la fédération communiste du Var (1965-1994), membre du comité central du PCF (1970-1996) ; députée européenne (1979-1989) ; conseillère de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (1994-2001).
Fille d’une employée de bureau (dactylographe) et de Serge De March, ouvrier tailleur de pierre devenu inspecteur des ventes au quotidien communiste Le Petit Varois, responsable administratif de la fédération communiste du Var, Danielle De March, qui n’avait reçu aucun sacrement religieux, suivit ses parents en 1942 à Hyères (Var). Elle passa une partie de la guerre chez une tante à Puget-Ville (Var). Avec ses parents, elle vint habiter Toulon à partir de 1945 dans les quartiers de Saint-Jean-du-Var, Claret, puis place de la Cathédrale. Lors de la séparation de ses parents en 1950, elle décida de rester avec son père.
Danielle De March obtint le brevet élémentaire de premier cycle en 1953. En cours d’année scolaire, elle quitta la classe de seconde du collège Tessé, pour commencer, au début de 1954, un stage de six mois à la Chambre de commerce de Toulon et du Var. Après avoir travaillé comme dactylo à la Bourse du Travail puis au Petit Varois, licenciée, elle devint aide-comptable puis entra, en 1957, comme employée mécanographe à l’Union de recouvrement de la Sécurité sociale et des allocations familiales à Toulon où elle travailla jusqu’en 1964. Membre de l’Union des jeunes filles de France depuis 1952, elle participa en 1953 au congrès national de l’organisation. Elle adhéra au Parti communiste français en janvier 1954 et sa première carte lui fut remise par Jean Bartolini, député communiste. Toutefois elle ne milita pas. Elle épousa en décembre 1957 à Toulon Baptistin Colonna, fils d’une poissonnière, dessinateur aux Forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne, « bon sympathisant » selon les termes qu’elle employa dans sa « biographie » en 1962. Ils habitèrent le quartier du Mourillon, puis la rue Courbet, puis à partir en 1963, le chemin de Forgentier dans le quartier de Valbertrand, à l’Ouest de la ville. Ils eurent une fille en 1963, puis divorcèrent en 1975. Elle se remaria en novembre 1978 avec Théo Ronco, ancien correspondant de l’Humanité, au Vietnam. Leur mariage fut célébré à La Seyne par le député-maire de la ville, Philippe Giovannini, dont elle était la suppléante.
À l’URSSAF vers 1959-1960, Danielle Colonna participa à la création d’une section CGT, dont elle fut la trésorière, alors que seule la CGT-FO était représentée jusqu’alors. Au même moment, elle avait créé une cellule du PCF dont elle devint la première secrétaire. Elle entra alors au comité de la section communiste de Toulon. Elle fut déléguée à une conférence des femmes de la CGT qui se tint le jour de la manifestation tragique de Charonne en février 1961.
Danielle Colonna entra au comité fédéral en 1962 et au bureau fédéral deux ans plus tard. Elle reçut la responsabilité du travail féminin dans le Var. Elle participa à diverses initiatives, soutenant les ouvrières en grève chez Manupro à La Garde, les femmes cueillant les cerises à Solliès-Pont ou circulant parmi les sections communistes pour la création de collectifs féminins. D’autre part à partir de 1965, elle suivait l’activité des sections communistes de Garéoult et de Brignoles. Quand commença à se poser la question de la réorganisation du secrétariat fédéral, le représentant de la direction du Parti Jean Capievic estimait, en novembre 1964, qu’il fallait la promouvoir au secrétariat fédéral car elle faisait « preuve d’un style efficace ». En avril 1965, elle participa à une délégation du PCF en URSS conduite par Paul Laurent
Entrée au secrétariat, permanente à partir de 1964, quatrième secrétaire, en 1966, toujours responsable aux femmes, Danielle Colonna suivit les cours de l’école centrale d’un mois du Parti (30 mai-26 juin 1965) puis de celle de quatre mois (18 mars-20 juillet 1968). Renouvelée comme quatrième secrétaire fédérale par la suite, responsable des questions féminines, elle faisait partie de la commission centrale de travail parmi les femmes. Tout en se coulant dans le moule revendicatif des femmes communistes concernant le travail ou la vie familiale, elle fit partie du noyau qui commençait à réfléchir sur les questions de la vie privée, de la sexualité et se montra favorable à la contraception avec les pionnières communistes, qui, autour de Mireille Bertrand, par la suite impulsèrent le mouvement. Elle fut de celles qui se montrèrent favorables aux revendications féminines au printemps 1968. Elle ne cessa d’encourager la montée des femmes dans les organismes de direction du Parti. Aspect de cet engagement féminin, dans le tract qu’elle distribua dans le Var lors de sa deuxième candidature aux élections européennes en 1984, elle se présentait comme « députée » avec un e. Pendant son deuxième mandat, elle diffusa des informations sur son activité de parlementaire dans La Lettre de votre députée. Dans le même temps, elle fut au premier rang des manifestations pour la défense de l’emploi dans les luttes que menèrent les travailleurs aussi bien des chantiers navals de La Seyne que de l’Arsenal maritime de Toulon.
Danielle De March jouait un rôle important dans le Var au secrétariat fédéral et dans un rapport de mars 1973, quand se discuta la question de la désignation du secrétariat fédéral, le représentant de la direction du Parti notait que sa double responsabilité (secrétariat fédéral et commission des femmes) créait des difficultés qu’il fallait corriger. Elle devint première secrétaire fédérale en 1982 et conserva cette responsabilité pendant douze ans, aidée notamment au secrétariat fédéral par Théo Ronco, son mari. Considérée comme proche de Georges Marchais, elle engagea les luttes contre les militants qui critiquaient à partir de la fin des années 1970 les orientations de la direction du Parti. En juin 1987, elle avait manifesté spectaculairement son accord avec la direction, lors de la conférence nationale, par son hostilité à Pierre Juquin, geste que la presse ne manqua pas de relever. Aussi ces militants la surnommaient-ils, comme les socialistes du département, la « tsarine rouge », quolibet repris parfois dans la presse. Elle anima toutes les luttes, dans le département, menées par les communistes contre la montée de l’extrême droite, pour la défense de l’emploi, notamment quand la menace de fermeture des chantiers navals de La Seyne se précisa. Elle signa notamment un article sous le titre « Une autre économie pour les Droits de l’homme » où elle indiquait que « défendre les droits de l’homme c’est pour les communistes défendre la première des libertés l’emploi, le pouvoir d’achat, comme Droit à la vie » (La Marseillaise, 10 juin 1985).
Au milieu des années 1990, Danielle De March projeta de quitter son poste de responsabilité pour assurer la promotion de jeunes dirigeants dans l’harmonie et la continuité, tout en conservant un droit de regard sur la vie du Parti dans le département, droit qui découlait de sa longue expérience. Aussi quitta-t-elle le secrétariat et le bureau de la fédération en 1994, puis le comité fédéral en 1997. Elle avait contribué à la mise en place de la nouvelle direction fédérale tout en contestant certains aspects du processus de « mutation » engagée par la direction nationale du Parti. La presse locale et nationale répercuta dans l’opinion les soubresauts internes de fédération communiste du Var. Lors de la conférence fédérale de mars 1999, Danielle De March intervint contre la direction fédérale sortante qui, selon elle, menaçait de déstabiliser les militants communistes varois tout en la mettant en cause personnellement. Avec d’autres élus communistes varois, elle cessa, après une nouvelle conférence fédérale qui manquait de transparence financière, en avril 1999, de verser ses indemnités d’élue à la fédération communiste pour les donner à l’Association départementale des élus communistes et républicains, présidée par Henri Cèze, maire de Carnoules. À sa création en août 1999, elle adhéra à l’association « 83 », qui regroupait des communistes qui n’acceptaient pas certains aspects de la mutation du Parti communiste dans le département et critiquaient la gestion de la direction fédérale. Elle donna des articles pour son bulletin sur la santé et l’anniversaire du Parti communiste.
Danielle Colonna fut désignée comme membre suppléant du comité central lors du 19e congrès (4-8 février 1970) de Nanterre alors que le secrétaire fédéral Louis Puccini s’était opposé à cette promotion à la différence de Bartolini et de Giovannini qui l’avaient soutenue. Elle était la première militante varoise à accéder dans ces responsabilités nationales depuis la mise à l’écart de Jean Bartolini en juin 1954. Elle fut reconduite comme suppléante en 1972. Elle devint titulaire lors du 22e congrès (4-8 février 1976) sous le nom de De March car elle avait repris son nom de jeune fille depuis son divorce. Elle conserva cette responsabilité pendant vingt ans. Au début, elle se contenta d’observer puis par la suite intervint très souvent lors des réunions de l’instance dirigeante, après avoir le plus souvent préparé son intervention avec les membres du bureau de la fédération communiste du Var. Les thèmes de la politique en direction des femmes furent privilégiés. En outre elle reçut la responsabilité de suivre la fédération du Var, puis à partir du 27e congrès, la fédération des Hautes Alpes. Bien que représentée par la fédération du Var, elle fut écartée, à la différence du secrétaire fédéral Philippe Arcamone, de l’organisme de direction, devenu comité national lors du 29e congrès (18-22 décembre 1996). Cette mise à l’écart intervenait pour sanctionner son accord avec la ligne politique développée par la direction du Parti sortante et résultait de l’évolution de la situation dans la fédération.
Danielle Colonna était la suppléante de Toussaint Merle, lors de l’élection législative des 5 et 12 mars 1967, dans la quatrième circonscription Toulon-La Seyne, qui consacra la victoire de ce dernier sur le député gaulliste sortant Bayle. Après la dissolution de l’Assemblée nationale fin mai 1968, elle fut à nouveau suppléante de Merle qui fut battu par Bayle au deuxième tour le 30 juin. Quand en 1973, se posa la question de la désignation du candidat communiste dans cette circonscription qui apparaissait comme gagnable, se présenta l’hypothèse d’une candidature de Danielle De March. La candidature du premier adjoint de La Seyne Maurice Paul fut aussi envisagée avec notamment l’argument qu’une candidature féminine serait plus difficilement acceptée dans l’électorat et parmi les militants. Après une tension interne dans la direction fédérale, il fut décidé que le candidat communiste serait le maire communiste de La Seyne Giovannini qui avait déjà été placé à la tête de la municipalité en dépit de son mauvais état de santé et qu’elle serait sa suppléante. Cet épisode la marqua d’autant qu’elle correspondait à une situation personnelle difficile (divorce en cours). Par la suite, elle pesa fortement pour que la succession de Giovannini à la mairie de La Seyne ne revienne pas à Paul. Giovannini fut élu au deuxième tour mais siégea peu souvent à l’Assemblée. Aussi tout naturellement quand le renouvellement intervint, en 1978, sous le nom de Danielle De March, fut-elle candidate avec comme suppléant Maurice Blanc, premier adjoint au maire, futur maire de la commune.
Les instances dirigeantes du PCF décidèrent de la présenter sur la liste communiste pour le Parlement européen en position éligible. Élue le 10 juin 1979, Danielle De March devint en juillet, vice-présidente de cette assemblée aux côtés de la présidente Simone Veil avec qui elle entretint de bons rapports. Réélue en 1984, elle ne demeura pas à la vice-présidence. Dans son activité, elle critiqua les propositions de la commission de démantèlement d’une partie du potentiel des chantiers navals français en décembre 1980. Elle participa aux discussions sur les prix agricoles, proposant des amendements qui furent rejetés en mai 1987. Lors du renouvellement de 1989, le Parti communiste la présenta en position non éligible. Néanmoins, lors de la campagne des élections européennes, le 18 juin, elle signa un tract en quatre pages avec sa photo sous le titre « L’Europe, pour ou contre vous ? » Elle faisait état de son activité de ses dix années de parlementaire : 49 questions posées à la Commission, 72 projets de résolution, un rapport pour avis devant la commission des Affaires sociales et de l’emploi. Lors d’un voyage de parlementaires européens en décembre 1987 au Japon, elle indiquait s’être rendue volontairement à Hiroshima et en rapportait des raisons supplémentaires pour lutter pour la paix et le désarmement. Elle revenait aussi sur une de ses interventions qui aboutit à la création, le 12 septembre 1988, d’une commission d’enquête sur le trafic d’organes d’enfants en Amérique centrale et au vote, trois jours plus tard, d’une résolution condamnant ces pratiques. Après la protestation du gouvernement américain, une grande campagne de presse nationale et internationale la visa où elle fut présentée comme « un agent du KGB ». Elle envoya une mise au point que Le Monde publia. Six ans plus tard, la télévision décrivit à nouveau un trafic analogue. Elle rappelait alors son rôle dans ces dénonciations antérieures dans une lettre ouverte au ministre des Affaires étrangères, le 19 janvier 1995. Après les élections européennes de 1989, elle accueillit lors de la fête de La Marseillaise, à Toulon, le 19 novembre, Philippe Herzog qui avait conduit la liste communiste.
Danielle De March détint des mandats électifs dans le Var. En 1973, candidate dans le deuxième canton de Toulon aux élections cantonales, Danielle Colonna (De March) arrivait en première position, le 23 septembre, avec 1 609 voix. Candidate unique de la gauche, au deuxième tour, elle réunit 2 535 voix. Sa défaite constituait, selon la presse, « la surprise du deuxième tour » car le PCF semblait bien placé pour enlever ce siège à la droite, dont le sortant ne se représentait pas. En 1979, à nouveau candidate, Danielle De March devançait au premier tour, avec 3 125 voix, l’élu sortant. Elle l’emporta le dimanche suivant avec 5 474 voix. Seule femme, elle siégea au conseil général pendant six années. Au renouvellement de 1985, bien que présentée comme députée européenne, elle n’arrivait qu’en troisième position, avec 1 800 voix, devancée par les candidats du Front national et de l’UDF alors que le maire de droite de Toulon avait suscité plusieurs autres candidats de diversion. Un candidat UDF l’emporta dans une triangulaire, le dimanche suivant alors qu’avec 3 167 voix elle arrivait en deuxième position. Pendant la campagne électorale, elle mit notamment en avant le fait qu’elle était la seule femme siégeant au conseil général et qu’il convenait de choisir « l’honnêteté et l’efficacité ». Le 22 mars 1992, à nouveau candidate dans le troisième canton, elle arrivait en troisième position, avec 1 249 voix. Elle fut éliminée. Au deuxième tour, le candidat UDF l’emportait contre le candidat du Front national qui arrivait largement en tête, le dimanche précédent.
Danielle Colonna figurait en quatrième position sur la liste d’union de la gauche, conduite par Jean Bartolini, en 1971, qui obtint 17 958 voix sur 98 878 inscrits et 50 876 suffrages exprimés. Pour les élections municipales de 1977, les socialistes se divisèrent. Une partie d’entre eux, encouragés par la direction du Parti socialiste et notamment par François Mitterrand, soutenaient la liste conduite par l’amiral Sanguinetti, l’autre partie (vingt militants) passa un accord avec les communistes. La direction du Parti communiste se montra critique devant une telle évolution qui pouvait mettre en danger le rapprochement entre socialistes et communistes dans le pays. Danielle De March conduisait cette liste d’union de la gauche qui mena une grande campagne de proximité dans la ville et qui arriva en troisième position, avec 19 443 voix (23 %) sur 116 505 inscrits et 82 126 suffrages exprimés, devançant nettement la liste socialiste, reconnue par la direction nationale socialiste. Au deuxième tour, restée en lice, sa liste, talonnant celle du maire sortant Maurice Arreckx, augmenta fortement ses suffrages qui atteignirent 35 064 (45 %) sur 78 160 suffrages exprimés. Six ans plus tard, les communistes ne pouvaient plus prétendre conduire la liste qui affronterait le maire sortant puisqu’ils avaient été nettement devancés aux élections présidentielles et législatives. Ils figuraient sur la liste d’union de la gauche conduite par le député socialiste Guy Durbec qui, avec 28 232 voix sur 118 634 inscrits et 84 326 suffrages exprimés, obtenait dix élus, dont quatre communistes, parmi lesquels Danielle De March. Elle participa au conseil municipal de Toulon dans la minorité élue sur la liste d’union de la gauche en 1989 et en 1995. En octobre 2000, la section communiste de Toulon décida de ne pas la représenter alors qu’elle souhaitait être candidate en position non éligible.
En 1981, se situa un épisode particulier. Après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles, un accord fut établi entre communistes et socialistes qui permettait aux communistes de détenir quatre portefeuilles ministériels. Le Parti communiste proposa à Danielle De March d’occuper le ministère de la Santé alors qu’elle avait émis de grandes réserves sur cette responsabilité la concernant. Elle se voyait écartelée entre différentes responsabilités (Parlement européen, Parti, ministère), songeait à préserver sa vie privée et doutait un peu de ses capacités. Ces réticences, exprimées à plusieurs reprises, ne furent pas prises en compte par la direction du Parti communiste. Mais François Mitterrand fit savoir qu’il ne souhaitait pas retenir ce nom pour un poste ministériel.
Enfin, Danielle De March conduisit la liste communiste (« Liste de rassemblement pour changer, mieux vivre et travailler dans notre région ») pour représenter le Var au conseil régional de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 22 mars 1994. Réélue en 1998, avec la majorité passée à gauche, elle siégeait dans les commissions de l’emploi et de l’agriculture et devint présidente de la commission « solidarités, santé, prévention ». À ce titre, elle anima les travaux d’un colloque sur le cancer de l’amiante dans le cadre des États généraux de la santé, le 7 décembre 1998 et ouvrit les Assises régionales de la prévention des risques professionnels, le 7 novembre 2000. Elle démissionna de cette responsabilité en juillet 2001, démission enregistrée lors de la séance du conseil régional du 12 octobre, pour soigner son mari, atteint d’une maladie incurable depuis 1999.
Par la suite, Danielle De March participa au travail de mémorisation engagé par l’amicale des vétérans communistes. En février 2004, elle devint présidente de l’amicale des vétérans communistes varois qui avait entrepris la rédaction d’un ouvrage J’écris ton nom liberté. 80 ans de luttes du Parti communiste français dans le Var, publié l’année suivante. Parallèlement, elle se consacrait à la rédaction d’un livre largement autobiographique, consacré à l’itinéraire de Théo Ronco, présenté dans un article de La Marseillaise du 18 décembre 2004 sous le titre « Un amour de combat ».
Elle continua à afficher sa solidarité avec les victimes de l’amiante, notamment par la participation à des débats autour de ses deux livres, Clara et les poussières bleues : victimes de l’amiante (Sud Arènes, 1909) puis Le cri des Indignés de l’amiante (2013). Elle participa à la création d’une association d’amitié avec le Vietnam et présida son comité varois de 2011 à 2017 dont le but était d’assurer la solidarité avec les enfants victimes de la dioxine. Ainsi, avec d’autres associations furent financées par souscriptions diverses réalisations dont un dispensaire dans des villages.
Danielle De March se remaria avec Jean-Paul Waller, éditeur, en janvier 2014 à La Cadière d’Azur (Var).
Danielle De March marqua de sa forte personnalité la vie politique varoise pendant une trentaine d’années. Parfaitement représentative d’une ligne de fidélité à celle de la direction du Parti jusqu’au milieu des années 1990, elle symbolisait aussi l’émergence d’un militantisme communiste féminin.
Par Jacques Girault
ŒUVRE : Parmi les ouvrages de Danielle De March, citons :
Cet homme face au soleil, Manugraph, 2005,
Les mots de flamme, Transbordeurs, 2008,
L’empreinte des saisons, Éditions du Losange, 2011,
Les cahiers de Nina, Éditions du Losange, 2015.
SOURCES : Arch. PCF. — Presse nationale et locale. — Sources orales. — Renseignements fournis par l’intéressée.