DRIAY Jean [DRIAY Jean, Boris]

Fils de Moïse (dit Maurice) Driay, maître imprimeur, et de Marguerite Cahen, Jean Driay a suivi une partie de sa scolarité au lycée Chaptal à Paris.
Il a ensuite participé à la gestion de l’Imprimerie du Centre (17 rue Poissonnière, Xe arr.) à partir de 1935, alors en grandes difficultés économiques. Cette imprimerie, fondée en 1903, appartenait à sa mère.
Mobilisé en 1939 et démobilisé en octobre 1940, Jean Driay est immédiatement entré en résistance. Il a tout d’abord fait partie du réseau Sabot. En juillet 1943, il perdit contact avec son réseau et travailla avec la résistance locale, en étant employé dans une imprimerie d’Albi. En juin 1944, il rejoignit le maquis Patrice au château de Granval (Tarn) et participa aux combats de la libération.
En octobre 1944, Driay fut chargé de mission de rapatriement puis de l’intendance du Centre d’Epernay, avec le grade de sous-lieutenant. Il a été démobilisé fin aout 1945.
De retour à Paris, il prit la succession de son père à la tête de l’imprimerie familiale, l’imprimerie Fromentin et Driay (3, rue Saint-Gilles, fondée en 1927), rebaptisée Saint-Gilles à la suite de l’aryanisation de l’entreprise (l’imprimerie du Centre l’avait également été). Puis il devint représentant de la société Linotype Nebiolo.
Entre 1946 et 1948, Driay était vice-président de la section du XVIIe arrondissement de la Fédération nationale des anciens de la résistance
Il a été décoré de la croix du combattant volontaire 1939-1945 et de la médaille de la résistance belge.
Jean Driay avait épousé Yvonne Gayraud le 13 aout 1931 à Paris (VIe arr.). Le couple eut trois enfants, Michèle (1932-1937), Denise (1933-2012) et Jean-Jacques (1936-1960). A la suite de la mort accidentelle et précoce de leur fille ainée Michèle, Jean et Yvonne Driay ont élevé leurs deux petites filles.