BORGNIS-DÉBORDES (ou DESBORDES), Faustin-Jacques

Par Jean-Yves Guengant

Né le 22 novembre 1779 à Brest (Finistère), mort le 12 juin 1860 à Brest ; percepteur des contributions directes de l’arrondissement de Brest ; membre du groupe phalanstérien de Brest.

Faustin Borgnis-Débordes naquit dans une famille d’armateurs. Son père occupa la place de syndic de la communauté de marchands de la ville. Il fut percepteur des contributions directes de l’arrondissement de Brest. La chronique écrite par un bourgeois brestois, J.-F. Broumische, étudiée par l’historien Yves Le Gallo, le décrit comme un épicurien aimant faire bonne chère avec ses amis. Pour le sous-préfet de Brest, Débordes était un mauvais percepteur, qui ne comprenait rien à la comptabilité municipale et qui était trop tolérant vis-à-vis de ses contribuables. C’est surtout son engagement qui était critiqué au travers de ces remarques désobligeantes : il serait devenu fouriériste « par amour de la nouveauté », le sous-préfet estimant qu’il ne comprenait pas les idées fouriéristes. Membre de la Société d’émulation de Brest, il apporta son soutient à l’expérience agricole de deux phalanstériens brestois, Bernard et Paillard, dans la polémique entre La Phalange et Le Français de l’Ouest (octobre 1841). Il décéda le 12 juin 1860 à Brest.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article222137, notice BORGNIS-DÉBORDES (ou DESBORDES), Faustin-Jacques par Jean-Yves Guengant, version mise en ligne le 19 janvier 2020, dernière modification le 19 janvier 2020.

Par Jean-Yves Guengant

SOURCES : Yves Le Gallo, Études sur la Marine et l’officier de marine. Brest et sa bourgeoisie sous la monarchie de Juillet, Paris, PUF, 1968. — Archives nationales, fonds Fourier et Considerant ; archives départementales du Finistère, 1 M administration générale du département, perceptions ; archives de Brest Métropole, état civil ; La Phalange, 3e série, tome 4, n°16, 6 octobre 1841.

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