DORIOZ René

Fils de Maurice et d’Émilie Debalme, René Dorioz habitait Marignier (Haute-Savoie) et il exerçait la profession d’électricien à l’usine du Giffre.
Le 1er avril 1944, la Gestapo conduite par Alphonse P… et dirigée par le gestapiste Gromm, investit la basse vallée du Giffre, puis l’usine du même nom à la recherche de résistants et notamment d’Henri Plantaz-Lavaz.
Le bilan de cette opération fut lourd : de nombreuses personnes furent arrêtées. Quatre hommes furent tués au cours de l’opération : Joseph Baud*, Angel Deiana*, René Dorioz et Henri Plantaz-Lavaz*. Ils furent abattus alors qu’ils tentaient de fuir (plaques et stèle).
Le 13 avril, les Allemands fusillèrent Paul Letallec*, Tchékalov* et Lucien Garot*. 30 prisonniers sont déportés : Lucien Béné*, Roger Bouverat*, Armand Chamot*, Noël Devaud*, Joseph Duret*, Roger Foulaz*, Max Gavard*, Armand Millet* et Jules Rapin* meurent à Dora ; Raymond Béné*, Marius Bontaz* et Lucien Périno* meurent à Elrich et Alphonse P… disparut en déportation.
René Dorioz, assassiné à 23 ans, fut reconnu « Mort pour la France », homologué FFI et Interné résistant. Son nom est gravé sur le monument de marbre rose aux morts de Marignier. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1450).