DRAÏ Jacques, Isaac

Jacques Draï, d’origine juive, était réfugié en Haute-Savoie et engagé dans la Résistance ainsi qu’en témoigne sa fiche sur Mémoire des Hommes et son dossier au SHD Vincennes. Son action n’est pas encore documentée.
Il fut abattu par une patrouille de la Feldgendarmerie le 18 décembre 1943 au lieu-dit la Bornale sur la commune d’Argonnex. Il était 21 heures 30, l’heure du couvre-feu étant probablement dépassée. On apprend par l’acte de décès (13/1943) que Jacques Draï était domicilié 17 rue Filaterie, à Annecy. Le menuisier Jean Baud demeurant à Argonnex (Argonay actuelle) déclara sa mort au maire Arthur Lavy le 19 décembre 1943.
La mention « Mort pour la France » ne figure pas en regard de son acte de décès, mais il est noté dans le Mémorial de l’oppression 3808 W 1391 comme victime d’un homicide volontaire de la part de la Feldgendarmerie. Son nom n’est pas inscrit sur les monuments aux morts d’Argonay et d’Annecy. Il n’est pas recensé dans les bases de données des victimes juives (Klarsfeld, Mémorial de la Shoah, Yad Vashem).