Par Dominique Petit
Né le 17 décembre 1852 à Saint-Léonard (Haute-Vienne) ; cordonnier ; anarchiste de Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne).
Pierre Beaure était le fils de Martial Beaure, boulanger, et de Catherine née Frangé.
Selon le journal Paris, il avait été le voisin de Vaillant (qui demeurait au n°17 de la rue de la Raffinerie) et son ami.
D’après le recensement de 1891, à Choisy-le-Roi, au 35 de la rue de la Raffinerie habitait un prénommé Paul Beaure, 39 ans, marchand de chaussures, avec son épouse, Mélanie, 36 ans, blanchisseuse et leurs quatre enfants. S’agit-il d’une erreur de prénom ?
Pierre Beaure était arrêté le 1er mars 1894, à son domicile, 35 rue de la Raffinerie à Choisy-le-Roi, pour association de malfaiteurs et libéré le 6 mars.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°11.706. La Préfecture de police orthographiait mal son nom.
La famille Beaure, originaire de Saint-Léonard, eut un rôle important dans le mouvement anarchiste : voir en particulier Armand Beaure ; Barthélémy Beaure fut condamné, quant lui, par la cours d’assises de Limoges, le 13 novembre 1896, à 6 ans de réclusion pour fabrication de fausse monnaie. La femme de Jean Beaure demeurant 8 rue de la Raffinerie à Choisy-le-Roi était la maîtresse d’Émile Lenfant.
Par Dominique Petit
SOURCES : Le Petit parisien, 2 mars 1894. — Le Journal, 10 janvier 1894. — Paris, 3 mars 1894. — Archives de la Préfecture de police Ba 1500. — Arch. Dép. Val-de-Marne, D2M8 9. — Arch. Dép. Haute-Vienne, État civil de Saint-Léonard-de-Noblat, 3 E 162/12. — Le Petit Parisien, 14 novembre 1896.