MIORCEC Pierre, François

Saint-Pol-de-Léon, ville de naissance de Miorcec, abritait un collège où Jean-René Allanic professa de 1832 à 1837. Le père de Miorcec, Philippe, était notaire et procureur de la ville. Pierre François prit sa succession comme notaire. Il fut maire de Saint-Pol-de-Léon de 1832 à 1846. En juillet 1836, Joseph Pouliquen le fit s’abonner à La Phalange. Il découvrit la pensée fouriériste au travers du livre de Victor Considerant, Nécessité d’une dernière débâcle politique en France. En décembre 1844, il s’inscrit au groupe phalanstérien finistérien. Un de ses cousins, Daniel Louis Miorcec de Kerdanet, notaire à Lesneven, était l’ami de Louis Rousseau, et secrétaire de l’éphémère « Tribu chrétienne », une association soutenue par la revue L’Université catholique, dont l’objectif de créer un « phalanstère chrétien » à Keremma (Tréflez, Finistère).
Pierre François Miorcec maria Yves Caroff. Miorcec était un fouriériste orthodoxe. Il mourut en 1855, célibataire et sans enfant.