PERCEBOIS Vital, Lucien, Gilbert

Vital Percebois était le fils d’Émilienne Éva Percebois. Orphelin célibataire, il était domicilié chez ses grands-parents à Champigny-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne).

Le 3 août 1944, il se porta volontaire à Saint-Méen (Ille-et-Vilaine) pour guider la colonne de blindés américains qui libéra Mauron (Morbihan). Il se trouvait à bord d’une automobile qui précédait les chars américains et qui fut prise sous le feu des mitrailleuses allemandes dissimulées près du cimetière de Mauron, à l’entrée du bourg près de la Butte du Pont du Gué. Il parvint à se dégager de la voiture et fut tué d’une balle en plein front, alors qu’il cherchait à se mettre à l’abri. Les trois militaires américains qui se trouvaient avec lui dans la voiture, Andrew Brugger, James Coleman et Charles Roodman, ont également été tués.
Il a été inhumé dans le cimetière de Mauron.

Vital Percebois a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Mauron où une rue porte son nom, une stèle commémorative rappelle
« Ici sont tombés pour la liberté, un Français, Vital Percebois, et trois Américains ».
À Champigny-sur-Marne, il figure sur le monument aux morts.