SICARD Jean, François [pseudonyme dans la résistance : Fournier ou René Pierre Fournier]

Fils de Raoul Sicard, 37 ans, ajusteur, et de Rose Marie Louise Lombard, 24 ans, son épouse, Jean Sicard s’est marié le 28 août 1926 à Saint-Jean-du-Gard (Gard) avec Fernande Marguerite Berthon.
Cheminot, mécanicien, Jean Sicard était responsable du Parti communiste à Nîmes en 1942. C’est lui qui donne alors à Antonin Méry la consigne d’organiser à Beaucaire le Front national de lutte pour l’indépendance de la France (FN), puis sa branche armée, les Francs tireurs et partisans français (FTPF).
On ignore son parcours de résistant en 1943.
En juin 1944, il appartient au triangle de commandement militaire pour l’interégion A (CMIR), reconstitué après la rafle du 30 avril 1944 qui frappa l’état major des FTP du Puy-de-Dôme. L’Inter A couvrait la Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Cantal, Allier et Cher.
Il était aux côtés de François Cuissard dit Grenier, Commissaire aux opérations (CO) et Louis Porte dit Jourdan, Commissaire technique (CT). Jean Sicard est connu sous le nom de Fournier avec le poste de Commissaire aux effectifs (CE) et le grade de lieutenant-colonel FTP.
Sur le site Mémoire des Hommes, il est signalé comme membre du Réseau R2 des Forces françaises combattantes (FFC), et membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI). La R2 correspond, au niveau de l’organisation des FTP aux département de l’Allier et du Cher au sein de l’Inter-A. Il semble qu’il s’agisse bien de ce secteur dont Fournier fut Commissaire aux effectifs en juin 1944.

Il figure dans la liste des chefs régionaux FFI dressés après-guerre pour l’homologation des unités combattantes. Il est présenté comme ancien Inter-Régional FTPF appartenant à l’état-major de Saint-Étienne, avec le grade de lieutenant-colonel. Il habite alors rue Racine à Nîmes (Gard).