FRENAY Félix.

Félix Frénay, ouvrier doreur, domicilié à la rue Haute dans les Marolles, quartier populaire de Bruxelles, travaille aux ateliers Vandenbroeck, situés à la rue de Flandre. Il vit donc et travaille au centre de la ville. Il passe quinze années dans cette entreprise, d’abord comme ouvrier, puis comptable. On mentionne qu’à la pause de midi, il a pris l’habitude d’entretenir ses compagnons de travail de sujets divers.

En 1874, Félix Frenay adhère à la société rationaliste, L’Affranchissement, en 1862, mais gagne rapidement la société concurrente, Les Solidaires, dont il devient le secrétaire, et son groupe de propagande, Le Peuple, association de la démocratie militante. Il collabore à son organe, La Tribune du peuple. Il y publie des textes de chanson et des poèmes. L’un d’eux s’intitule « Du joug infâme de l’esclavage, il faut dégager nos fronts ». En 1865, il fait partie du premier conseil fédéral de l’AIT belge. Il publie ensuite dans la libérale Revue de Belgique, « Où on souligne l’intérêt de cet ouvrier fils de ses œuvres ». Il devient comptable aux carrières de Quenast. Il poursuit sa carrière comme inspecteur des enfants placés à la campagne et la termine en tant que directeur de l’hôpital public Saint-Jean à Bruxelles. Il est probable qu’il soit devenu franc-maçon.