ASTIER Maurice, Édouard

Par Jean-Marie Guillon

Né le 31 janvier 1926 à Saint-Paul-en-Forêt (Var), tué au combat le 17 août 1944 à Callian (Var) ; Forces Françaises de l’Intérieur-Francs tireurs et partisans (FFI-FTP).

Fils d’Auguste Astier, mécanicien, et Magdeleine Deville, ce jeune résistant qui travaillait dans le garage de son père l’avait suivi chez les FTP. Celui-ci était l’un des responsables du groupe local de Fayence (Var). Blessé en 1940, il avait été décoré de la Croix de guerre. Il participait au soutien des camps de réfractaires du secteur. Maurice Astier et son père avaient rejoint le camp Valcelli au Malay (commune de Brovès) après le 6 juin 1944. Il faisait partie du groupe de réception des parachutages et suivit une instruction militaire ; il serait devenu chef de la section des mitrailleurs. Les FTP participèrent très activement aux combats qui, dans le secteur, suivirent le débarquement du 15 août sur les plages varoises et l’atterrissage de forces aéroportées, notamment dans l’Est-Varois. Ces combats se concentrèrent autour de l’axe constitué par la route nationale Draguignan (Var)-Grasse (Alpes-Maritimes). Auguste Astier alias Casablanca était avec Baptistin Estallenq le responsable du groupe installé au carrefour des Quatre-Chemins qui harcelait les convois empruntant la route nationale. D’après la proposition de citation que fit François Manzone, chef du maquis Valcelli, Maurice Astier avec sa mitrailleuse lourde aurait mis hors de combat plusieurs véhicules allemands. Il fut tué au lieu-dit Les Terrasses sur la route nationale sur un camion transportant des vivres. Une stèle à sa mémoire fut érigée sur les lieux par décision du conseil municipal de Fayence, le 22 juillet 1945, qui donna aussi son nom à une rue. La mention de « Mort pour la France » lui fut attribuée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article223237, notice ASTIER Maurice, Édouard par Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 24 février 2020, dernière modification le 8 mai 2022.

Par Jean-Marie Guillon

SOURCES : Arch. dép. Var, 93 J (fonds ANACR, dossier 204) et ) et 1970 W 7 (dossier ONAC). ⎯ site internet Mémoire des hommes SHD Caen, AC 21 P 9732. ⎯ SHD Vincennes, GR 16P 19937 (nc).— Témoignage François Manzone.

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