Par Dominique Petit
Né le 25 décembre 1843 à Renaix (Flandres orientales-Belgique) ; menuisier ; ébéniste ; anarchiste de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Le 1er juillet 1894, Alexandre Brunel, sur mandat du Préfet de police était perquisitionné par le commissaire Poggi, à son domicile, 7 bis, rue du Parc à Vitry-sur-Seine, sans qu’il soit rien trouvé. Arrêté ce jour-là pour affiliation à une société de malfaiteurs, avec 153 autres anarchistes, il ne pouvait être photographié par le service de l’identité judiciaire que le 3 juillet.
Le 4 juillet, le juge d’instruction Anquetil demandait à la Préfecture de police des renseignements sur ses relations avec les anarchistes. Ces informations lui étaient transmises le 7 juillet.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°337.185.
Son nom était orthographié Bruneel par le juge d’instruction.
Il semblerait qu’il y avait identité avec, avec Ferdinand Brunel qui figurait sur un registre d’adresses de 1893-1894, 14, rue de la Pompe à Vitry, relevées par la 3e brigade de recherches de la Préfecture de police, le 22 mai 1892 et le 30 avril 1893. Celui-ci avait le dossier n°1559 et était considéré comme anarchiste militant.
Ferdinand Brunel était également mentionné dans l’état des anarchistes dressé le 26 décembre 1893, par la Préfecture de police.
En effet dans un télégramme du commissaire de police du 1er juillet 1894, celui-ci indiquait que Brunel Ferdinand ayant demeuré 14, rue de la Pompe à Vitry et domicilié actuellement 7 bis, rue du Parc avait été arrêté le jour même.
Alexandre Brunel ne doit pas être confondu avec François Brunel, garçon de café et l’auteur des chansons Le Père peinard au populo et Faut plus de gouvernement.
Par Dominique Petit
SOURCES : Archives de la Préfecture de police BA 310,1500. — La Petite république, 4 juillet 1894. — Archives Nat. BB/18/6448 et F7 12509.