SANKARA Thomas

Par Ollo Pepin Hien

Né le 21 décembre 1949 à Yako (Haute-Volta) ; mort le 15 octobre 1987 ; Commandant du Centre National d’Entrainement Commandos (CNEC) de Pô ; Secrétaire d’Etat à l’information au gouvernement du Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National (CMRPN) ; Premier ministre puis Président de la Haute-Volta devenue Burkina Faso.

Thomas Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yako. Son père Joseph fut un ancien combattant de la seconde guerre mondiale. Son statut d’ancien combattant a fait de lui un gendarme auxiliaire. Au gré des affectations, il se retrouve à Gaoua dans l’extrême Sud-ouest de la Haute-Volta, en pays lobi. Le pays lobi est une région réputée frondeuse pour sa longue résistance à la pénétration coloniale. A Gaoua, il va fréquenter brillamment l’école primaire. Il devient un fidèle de l’église catholique où il intègre son premier mouvement de jeunesse, les cœurs vaillants. C’est dans ce mouvement que Thomas a acquis le goût de l’aventure, de la camaraderie, l’apprentissage de la solidarité et l’endurance qui vont structurer sa personnalité de base de combattant et de leader. Dès sa petite enfance à Gaoua, il va assister quotidiennement aux révoltes incessantes des Lobis contre l’administration coloniale.

Au CM2, Thomas est admis au Certificat d’Etude Primaire (CEP) et à l’entrée en sixième qui l’amène au Lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, deuxième ville importante et capitale économique de Haute-Volta. Dans cette ville où il va vivre pour la première fois hors de sa famille, il apprendra à se débrouiller seul. Au Lycée, il s’est intéressé à l’art oratoire et à la lecture des romans dans la bibliothèque des professeurs. Après son BEPC, il réussit au concours d’entrée au Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK). Il se retrouve dans cette école militaire à Ouagadougou pour poursuivre ses études de second cycle. C’est dans cette école militaire que Sankara va faire ses premières rencontres avec les idées socialistes à travers son professeur d’Histoire-Géographie, Adama Touré, qui était un des militants de première heure du Parti Africain de l’Indépendance (PAI), le premier parti marxiste-léniniste créé en 1963 en Haute-Volta. Adama Touré enseignait des cours sur la révolution russe de 1905, sur la révolution bolchévique de 1917 et sur la lutte des classes qui intéressaient beaucoup Sankara. Adama Touré témoigne que « Sankara se montrait curieux, manifestait un vif intérêt pour mes cours d’histoire et de géographie et me posait des questions parfois embarrassantes » (A. Touré 2001 :100).

Après l’obtention du baccalauréat au PMK, Thomas se rend à Madagascar pour suivre une formation d’officier à l’académie militaire d’Antsirabé. Ce pays sera le lieu de son éveil et sa prise de conscience politique. A Madagascar, Thomas Sankara est fasciné par le capitaine Vidal, le commandant de la promotion qui l’initiait à l’endurance physique par la pratique intensive du sport. Il se passionne pour les cours touchant à l’agriculture, aux sciences humaines, à l’économie politique, à la sociologie et aux sciences politiques. Son professeur de sociologie, Monsieur Théophile Andrianoelisoa qui sera plus tard Conseiller suprême de la révolution va exercer une influence sur lui par la sociologie pratique qui montre les stratégies de pénétration des paysans. Ce professeur l’oriente sur des lectures qui contribuent à aiguiser sa prise de conscience et son éveil politique.

Après sa formation militaire, Thomas reste à Madagascar pour le service civique qui lui donne plus de liberté de pensée et de mouvement. Il vit en direct la révolution malgache qui éclate en 1972. Il fréquente le milieu universitaire à Tananarive où il séjourne. C’est dans cette ville qu’il va commencer sa première formation politique. Il va côtoyer des universitaires français influencés par le marxisme bien imprégnés de Mai 68 et des luttes révolutionnaires. Il s’inscrit à l’université pour approfondir ses connaissances en économie. C’est à Madagascar qu’il formule le projet politique de faire œuvre utile pour son pays afin de soulager une population tenaillée par la faim, la misère. Très tôt, il a compris que les questions politiques et économiques sont les vrais clés de changement. Détachés de la vie mondaine, il aimait les milieux intellectuels où il discute beaucoup des thèses de Samir Amin, de René Dumont qui faisaient partie de leur programme d’enseignement sur le sous-développement. Il apprend à prononcer des discours, à déclamer des paroles jusqu’à s’enregistrer au magnétophone.

Après sa sortie de l’Académie militaire d’Antsirabé comme sous-lieutenant à 24 ans, il rentre au pays et quelques temps après, il est envoyé en France pour un stage à l’école des parachutistes de Pau. Il se rend de temps en temps à Paris. Il rencontre des étudiants militants de l’Organisation Communiste Voltaïque (OCV), mère des groupuscules communistes qui naitront plus tard en Haute-Volta dont certains vont participer à l’animation de la Révolution Démocratique et Populaire qu’il dirigera. Il discutait beaucoup avec les étudiants voltaïques à Paris et leur prodiguait des conseils sur leur unité organisationnelle, politique et idéologique. Sankara fréquentait aussi les librairies de gauche.

De retour au pays, il a initié et multiplié des contacts avec des militants et des responsables des organisations politiques révolutionnaires (PAI, PCRV, ULC). C’est le PAI qui va renforcer sa formation politique et idéologique avec des cours marxistes-léninistes. Après vient la guerre Mali-Haute-Volta de 1974-1975 où Sankara a été envoyé au front avec une troupe. Marxiste déjà, il ne voit pas la nécessité politique de cette guerre qui l’a rendu populaire dans le milieu militaire. Il dirige une unité de commandos à Pô, localité située à 147 kms au Sud de Ouagadougou à partir de 1975. Il sera secondé par Blaise Compaoré qui le remplace à partir de 1981. C’est cette élite militaire qui servira de base d’appui pour le déclenchement de la révolution. De janvier à mai 1978, Sankara se rend à Rabat pour un autre stage au centre des parachutistes.

Après le coup d’état des colonels le 25 novembre 1980, le Colonel Saye Zerbo est porté au pouvoir. Il met en place le Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National (CMRPN) comme organe dirigeant du pouvoir des colonels. Sankara est invité par le Président Saye Zerbo à prendre part au gouvernement du CMRPN. Il décline l’offre en un premier temps, puis accepte d’entrer au gouvernement avec la condition d’y rester une année. Il occupe le poste de Secrétaire d’Etat à l’information. Excédé par la corruption du régime, l’insouciance des colonels pour la misère du peuple, la politique de rapines du CMRPN, il démissionne publiquement en mai 1982 en proclamant devant la presse : « malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple ». Les capitaines Blaise Compaoré, Henri Zongo et le commandant Lingani qui étaient les compagnons de Sankara démissionnent aussi du Conseil des Forces Armées Voltaïques (CFAV), organe de conception du CMRPN. Sankara est rétrogradé et éloigné de la capitale.

Les jeunes officiers parviendront à mobiliser les mécontents du CMRPN au sein de l’armée pour perpétrer un coup d’Etat le 7 novembre 1982. Sankara décline encore l’offre qui lui est faite de diriger le pouvoir des jeunes officiers. C’est le médecin Jean-Baptiste Ouédraogo qui a été retenu comme Président après un vote démocratique par un conseil des putschistes. En janvier 1983, Sankara est nommé Premier ministre. Une crise politico-militaire éclate au sommet de l’Etat. On débouche sur une bipolarisation du pouvoir. La tendance Sankara est incarnée par la gauche révolutionnaire et celle de Jean-Baptiste la droite conservatrice. Les positions devenues inconciliables, le 17 mai 1983, Sankara est évincé du pouvoir par un coup d’Etat. Une résistance populaire s’organise par des manifestations de rue hostiles au régime de Jean-Baptiste soutenu par des organisations de droite. Blaise Compaoré qui s’était retranché dans sa base de commandos à Pô, organise la riposte et descend dans la nuit du 4 août 1983 pour renverser le régime impopulaire de Jean-Baptiste Ouédraogo. Ainsi, la Révolution Démocratique et Populaire (RDP) est proclamée dans la même nuit du 4 août 1983 avec Sankara comme Président du Conseil National de la Révolution (CNR).

Sankara dirige un pouvoir révolutionnaire, orienté vers l’anti-impérialisme, autour duquel s’est mobilisée la population en liesse pour soutenir ce nouveau régime. Il a entrepris d’épurer la société burkinabè des éléments jugés « pourris » par des dégagements, licenciements et des mises à la retraite d’office aussi bien dans la fonction publique que dans l’armée. Il a instauré une rigueur dans la gestion de la chose publique. Il rebaptise le nom du pays qui se repose désormais sur une valeur, l’ « intégrité », à savoir le Burkina Faso qui veut dire la « patrie des hommes intègres ». Sa forte personnalité forgée au cours de sa trajectoire sociale et professionnelle rejaillit sur sa façon d’administrer le pays. Il a cherché à inculquer à ses camarades et au peuple burkinabè, des valeurs comme, le respect de la chose publique, la défense intransigeante de l’intérêt général.

Sankara a incarné un autre style de gestion du pouvoir d’Etat par sa simplicité, son humilité, sa force de persuasion et surtout sa rigueur morale dans la défense, la protection et la promotion de l’intérêt national. Son détachement vis-à-vis du matériel a fait de lui un dirigeant hors pair en Afrique, au moment où la plupart des chefs d’Etat africains tirent des profits exorbitants de la rente d’Etat. Par son charisme, il a suscité l’espoir de tout un peuple et surtout de la jeunesse africaine à travers ses projets de développement novateurs et ses prises de positions enflammées sur les intérêts africains et les déshérités de ce monde. Sankara a instauré des Tribunaux Populaires de la Révolution (TPR) en vue de moraliser la vie publique et de lutter farouchement contre la corruption, les délinquants à col blanc, l’enrichissement illicite, les détournements de deniers publics. Les anciens Présidents et dignitaires des régimes antérieurs ont été jugés par les TPR. Certains d’entre eux ont été condamnés. Le combat du CNR était structuré autour d’un anti-impérialisme et d’un démocratisme populaire d’essence marxiste. Sankara voulait bâtir une société nouvelle débarrassée de l’injustice sociale, de la domination et de l’exploitation séculaire de l’impérialisme international. Les régimes antérieurs à la révolution étaient considérés par Sankara et ses camarades de régimes dictatoriaux, de fantoches et de valets locaux de l’impérialisme. Il a inculqué à son peuple l’esprit de compter sur ses propres forces pour un développement endogène.

Sankara procède au renouvellement de la classe politique en dissolvant les partis politiques dits réactionnaires et de droite. Seuls les partis de gauche étaient conviés à l’animation de la vie politique révolutionnaire. Il s’agit d’un renouvellement générationnel de la classe politique. Dirigeant le nouveau pouvoir révolutionnaire, Sankara lance une campagne d’épuration de la société burkinabè. Ainsi, 134 officiers dits « réactionnaires et corrompus » furent littéralement écartés de l’armée. Dès les premières heures de la révolution 450 fonctionnaires jugés « irrécupérables et politiquement dangereux » furent « dégagés » de l’administration publique. Sankara a élargi la base sociale de la révolution en mobilisant les paysans et les ouvriers afin de donner un caractère populaire à l’entreprise révolutionnaire. Le président du CNR a mis sur pied les Comités de Défense de la Révolution (CDR) dans les villes, les campagnes, les services publics et privés, les garnisons, les établissements secondaires et l’Université de Ouagadougou. Il prononce le 02 octobre 1983 le Discours d’Orientation Politique (DOP) qui définissait la ligne politique et idéologique du CNR en désignant le Peuple et ses ennemis. Il a défini les différentes tâches des classes et fractions de classe alliées à la révolution pour l’œuvre de transformation sociale et révolutionnaire de la société burkinabè.

Dans le cadre d’une politique d’autoajustement, Sankara entreprit de réduire de façon drastique le train de vie de l’Etat par le plafonnement des salaires des ministres, la suppression de toutes les indemnités et avantages liés à leur fonction. Il a réduit les frais de mission à 15.000fcfa (30 dollars US) par jour pour les ministres et les agents de l’Etat quelque soit le pays de destination. Il a doté une Renault 5 non climatisée à chaque ministre comme voiture de fonction avec une dotation en carburant de 50 litres d’essence par mois. Le Parc automobile de l’Etat est passé de 6000 à 3000 véhicules. Les 3000 autres voitures ont été vendues aux enchères à la population. A travers ses mesures, Sankara voulaient inculquer aux dirigeants de la révolution des valeurs telles que l’esprit de sacrifice, le don de soi, le dévouement désintéressé à la cause nationale. Pour Sankara, le ministre n’était qu’un simple serviteur du peuple et l’exemple devait venir toujours d’en haut.

Le Président Sankara avait fait du Burkina Faso un vaste chantier en opérant des changements dans tous les secteurs d’activités de la vie sociale grâce à une mobilisation populaire. Sur le plan social, il a procédé à des lotissements suivis d’attributions de parcelles d’habitation, la construction des logements sociaux. Il a décidé de la gratuité du logement en 1985. Des barrages hydro-électriques, des forages ont été réalisés. La révolution sankariste a mis en place, pour la première fois, un réseau de transport urbain dans la capitale Ouagadougou et desservait en même temps les principales villes du Burkina Faso, de même qu’un réseau de transport aérien qui desservait les villes difficilement accessibles. Le chemin de fer a été prolongé de 140 kms au nord du pays. La démocratisation de l’accès à l’école et une politique d’alphabétisation des masses furent instituées. Chaque village a été doté d’un poste de santé primaire pour administrer les premiers soins. Une vaste campagne de vaccination des enfants de moins de 14 ans contre la méningite, la fièvre jaune et la rougeole a été réalisée avec succès. L’initiation d’une politique sociale de solidarité nationale appelée Effort Populaire d’Investissement (EPI) a permis d’équiper les formations sanitaires en infrastructures.

Sankara s’est beaucoup engagé pour l’émancipation de la femme en créant un ministère chargé de la promotion de la femme et une structure nationale dénommée Union des femmes du Burkina (UFB) au sein de laquelle les femmes militaient et participaient à l’animation de la révolution. Plusieurs femmes furent nommées à de hautes responsabilités. Le nombre de femmes qui rentraient dans le gouvernement augmentait. Des femmes furent pour la première fois enrôlée dans l’armée. Sankara instaura le sport de masse. Chaque fonctionnaire était tenu de pratiquer des activités sportives tous les après midi du Jeudi. Il entreprit une lutte farouche contre la désertification et l’avancée du désert en faisant des reboisements. Il dénonce et lutte farouchement contre la coupe abusive du bois et les feux de brousse. Les foyers améliorés furent vulgarisés pour réduire la consommation du bois. Pour préparer le peuple à une « défense populaire généralisée » en cas d’agression ou d’attaque, la révolution sankariste a entrepris d’assurer une formation militaire à chaque citoyen âgé d’au plus 35 ans. Le Service National Populaire (SNP) fut institué avec une phase militaire de 45 jours avant la prise de fonction dans la fonction publique.
Au plan économique, la révolution sankariste imposa le port de Faso Danfani. Le Faso Danfani était des pagnes fabriqués à partir du coton produit par les paysans burkinabè. Les fonctionnaires étaient tenus de le porter pendant les heures de service et lors des cérémonies. Cette mesure a dynamisé la petite industrie artisanale. La révolution encourageait à « produire et à consommer burkinabè ». Alors la production massive des fruits et légumes a permis au Burkina Faso, en 1993 de prétendre à l’autosuffisance alimentaire dans cette filière.

Au plan culturel, Sankara s’est investi dans la valorisation d’une culture nationale en instaurant une semaine nationale de la culture qui a lieu chaque deux ans. Ouagadougou était devenue la capitale du cinéma africain avec la promotion du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Héritière et continuateur du mouvement panafricaniste, Sankara a créé un Institut des Peuples Noirs (IPN) en vue de la réhabilitation de la civilisation nègre pour la reconquête de l’identité culturelle africaine dans la même perspective que Cheick Anta Diop. Un Salon International de l’Artisanat (SIAO) fut créé pour devenir un cadre de promotion et d’échanges pour les produits de l’artisanat africain. Sur le plan africain Sankara s’est résolument engagé dans la lutte contre la dette. Il a montré à ses pairs la nécessité de ne pas payer leur dette extérieure.

Des contradictions éclatent au sommet du pouvoir révolutionnaire sur la façon de conduire la révolution qui avait commencé déjà à montrer des signes de faiblesse et d’essoufflement. Sankara est taxé par ses contradicteurs d’ « autocrate » et de « déviationniste ». Il est accusé de tentative de restauration de l’ordre néocolonial. Blaise Compaoré n°2 du régime révolutionnaire, ami, compagnon d’arme et témoin de mariage de Sankara, se range du côté des contradicteurs du régime. Sankara se savait très menacer. Il était conscient que ses opposants nourrissaient discrètement l’ambition d’attenter à sa vie. Mais il n’a rien entrepris pour les arrêter dans leur élan liquidateur. Et le 15 octobre 1987, la révolution incarnée par Sankara a connu une fin tragique par son assassinat et 12 de ses compagnons. Sankara et ses compagnons ont été encerclés et mitraillés par un commando fidèle à Blaise Compaoré au cours d’une réunion au Conseil de l’Entente, quartier général de la révolution. Blaise Compaoré prend les rênes du pouvoir et adopte une politique de collaboration et de restauration de l’ordre néocolonial. Il tente vainement d’effacer l’héritage et la mémoire de l’homme Sankara qui restent à jamais gravés dans la conscience des burkinabè et de la jeunesse africaine de façon générale. Il sera chassé du pouvoir les 30 et 31 octobre 2014 par une insurrection populaire placée sous le signe et le symbole de la réhabilitation de Thomas Sankara par une jeunesse déchainée et en furie, héritière de l’idéal sankariste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article223926, notice SANKARA Thomas par Ollo Pepin Hien, version mise en ligne le 6 mars 2020, dernière modification le 27 avril 2020.

Par Ollo Pepin Hien

SOURCES :
Bruno Jaffré, Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort…, Editions L’harmattan, 1997.
Sennen Andriamirado, Sankara le rebelle, Groupe Jeune Afrique, imprimé en Espagne, 1987
Touré Abdoulaye Adama, Une vie de militant. Ma lutte du collège à la révolution de Thomas Sankara, Editions Hamaria Ouagadougou (Burkina Faso), 2001.
Entretiens : Fidèle Toé (janvier-février 2014) ami de Sankara depuis le Lycée Ouézzin Coulibaly et son directeur de Cabinet sous le CMRPN ; Philippe Ouédraogo (13 février 2019) ancien ministre sous la révolution, militant de première heure du PAI ; Basile L. Guissou, (décembre 2019) ancien ministre sous la révolution, ancien dirigeant de l’ULC. Témoignages du 21 décembre 2019 au Centre de Presse Norbert Zongo (Ouagadougou) : Dominique, ancien Comité de Défense de la Révolution (CDR) ; Hubert Bazié, ancien directeur général de la presse écrite sous le CMRPN nommé par Sankara ; Nako Issa, compagnon de Sankara depuis le PMK jusqu’à sa mort ; Mousbila Sankara, ancien ambassadeur du Burkina à Tripoli (Lybie) de 1984 à 1987 ; Sou Jacob, promotionnaire de Sankara au Lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso ; Pauline Sankara et Colette Sankara, sœurs de Thomas Sankara.

FILMOGRAPHIE : Capitaine Thomas Sankara, documentaire de Christophe Cupelin, 2015. — Sankara n’est pas mort, documentaire de Lucie Viver, 2020.

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