POMMIES Jean

Par Laurent Dingli

Né le 20 décembre 1904 à Lourdes (Hautes-Pyrénées) ; manœuvre aux usines Citroën de Clichy puis agent d’assurance à la Libération ; emprisonné pendant l’Occupation.

Manœuvre aux usines Citroën de Clichy puis agent d’assurance à la Libération, demeurant à cette date 8 rue de l’Encheval Paris XIXe, marié sans enfant. Avant son arrestation, il ne donnait pas l’impression de s’occuper de politique. Il fut arrêté par deux inspecteurs du commissariat de Boulogne dont Jean Sainte-Marie, le 3 février 1942 pour propagande communiste (en infraction au décret-loi du 26 septembre 1939) « sur dénonciation de mon camarade Jouannic [ajusteur chez Citroën, ndr] », peut-on lire dans le procès-verbal de son audition datée du 10 mars 1945. Après une perquisition sommaire de son domicile, il fut conduit au commissariat de Boulogne où se trouvait déjà trois de ses camarades et fut interrogé par le brigadier chef Roger Rouchy. Transféré trois jours plus tard au Dépôt, il fut ensuite écroué à la prison de la Santé. Avec Louis Henry, Gaston Eve et Gilles Le Cloarec, Jean Pommies fut condamné à un an d’emprisonnement et 1 200 francs d’amende par un arrêt du 20 janvier 1943 de la section spéciale de la cour d’appel de Paris. Interné aux camps de Voves, Pithiviers, La Rochelle et enfin de l’Île de Ré, il parvint à s’évader le 22 mai 1944.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article223947, notice POMMIES Jean par Laurent Dingli, version mise en ligne le 6 mars 2020, dernière modification le 22 mars 2020.

Par Laurent Dingli

SOURCES : AN Z/4/69 et 136 dossier 488. Jean Pommies et alii. AN Z/6/109 dossier 1590. Ministère public c/Ludovic Saint-Royre et Roger Rouchy.

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