Par Jean-Luc Marquer
Né le 6 août 1920 à Tours (Indre-et-Loire), abattu le 14 août 1944 alors qu’il tentait de quitter Livet-et-Gavet (Isère) ; ouvrier d’usine ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Roger, Jules, Adolphe Bouyol était le fils d’Albert, Adolphe et de Lucienne, Charlotte, Juliette Bézard, employée de banque.
Ouvrier d’usine, il habitait ordinairement avec sa mère à Paris XVIIè. arr. 53 rue Legendre mais son acte de décès, avant rectification, indique qu’il était domicilié à Séchilienne (Isère).
Après avoir été un temps au Chantier de Jeunesse n°12, il s’engagea dans la Résistance et prit la tête du Groupe Franc Marignan, puis de la section Marignan du secteur I de l’Armée Secrète, Grenoble-Basse Romanche
Le 14 août 1944 vers 9 heures, Roger Bouyol fut abattu par des militaires allemands au lieu-dit l’Adret à Livet-et-Gavet (Isère) alors qu’il tentait de quitter la vallée de la Romanche.
Il fut enterré au cimetière de Vizille (Isère).
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts de Vizille, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet et sur un monument commémoratif érigé par le Souvenir Français à Livet-et-Gavet.
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 85800 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 32120 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil