Par Jean-Jacques Doré
Né le 27 septembre 1886 à Longueville-sur-Scie (Seine-Inférieure,Seine-Maritime) ; employé à la gare d’Elbeuf (Seine-Inférieure,Seine-Maritime) ; secrétaire du syndicat unitaire puis confédéré des Cheminots d’Elbeuf de 1928 à 1939.
Fils d’un gendarme, Julien Fleurent, enfant de troupe, signa un engagement volontaire pour 5 ans à la mairie des Andelys (Eure) dans l’infanterie, le 24 septembre 1904. Il entra à la Compagnie des chemins de fer de l’État comme facteur mixte à la gare de Saint-Aubin-lès-Elbeuf le 10 juin 1910. Affecté spécial à son poste pour la durée de la guerre, il militait au syndicat CGT des Cheminots d’Elbeuf et fut révoqué le 14 mai 1920, lors de la grande grève des cheminots.
Réintégré à la gare de Saint-Aubin le 18 décembre 1924, membre du PCF, il fut élu secrétaire du syndicat unitaire (CGTU) des cheminots d’Elbeuf lors de l’assemblée générale du 12 février 1928, mission qu’il remplit jusqu’en 1935 (à l’exception de l’année 1931 où il fut remplacé par Léopold Lasne).
Après la fusion avec les confédérés (CGT) le 30 janvier 1936, il assura la direction du nouveau syndicat jusqu’en 1939 et se vit confier, en outre, la gestion de la trésorerie de l’Union locale réunifiée de 1936 à 1939.
Julien Fleurent s’était marié à Saint-Pair-sur-Mer (Manche) le 16 octobre 1913 avec Marguerite Oliert et habitait 9 rue de l’Hospice à Saint-Aubin-lès-Elbeuf.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 1er avril 1928. — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 26 février 1939 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Le Peuple, organe quotidien du syndicalisme, 3 février 1936 (BNF-Gallica). — Arch. Dép. Seine-Maritime 4 MP 1410 Syndicats dissous avant 1939, État civil, Registre matricule militaire. — Direction des affaires sociales de la préfecture, dossiers non versés aux archives. — Notes de Louis Botella.