DÉSARMÉNIEN François, Henri

Fils d’un épicier qui était aussi cultivateur, gazé pendant la Première Guerre mondiale, François Désarménien reçut les sacrements d’initiation catholiques. Il entra à l’École normale d’instituteurs de Clermont-Ferrand en 1926. Après avoir effectué le service militaire en 1931 il reprit son métier et se maria à l’église en août 1934 à Saint-Priest-des-Champs (Puy-de-Dôme) avec une institutrice. Le couple exerçait à Saint-Julien-la-Geneste où il créa et anima l’amicale laïque. Il fut secrétaire de mairie de 1934 à 1951.

Adhérent du Syndicat national des instituteurs depuis son entrée dans le métier, Désaménien était du conseil syndical de la section départementale du SNI à la fin des années 1930, responsable de la commission des jeunes.

Membre fondateur, dès l’école normale, du groupe des étudiants socialistes, François Désarménien adhéra ensuite au Parti socialiste SFIO. En 1936, plutôt que de voter pour Varennes, contre lequel la SFIO ne présentait pas de candidat, il vota pour le candidat communiste. Gréviste le 30 novembre 1938, il acceptait les analyses du SNI. Réformé en août 1939, il appartint aux Mouvements unis de Résistance de 1943 à la fin de la guerre.

En 1947, Désarménien et son épouse prirent en charge leur neveu orphelin. Toujours syndicaliste et militant socialiste, retraité, il fut maire socialiste SFIO, puis socialiste après 1971 de Sauret-Besserve de septembre 1965 à octobre 1980. Il démissionna de ces fonctions pour raisons de santé, mais resta conseiller municipal jusqu’à la fin du mandat.