Par Jean-Luc Marquer
Né le 20 octobre 1923 à Salamanca (Espagne), sommairement exécuté le 16 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; ouvrier mineur ; résistant F.T.P.F., homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant
Antolin ou Antoine Juan était le fils de Luciano et de Pilar Sanchez.
Célibataire, il habitait à La-Motte-d-Aveillans (Isère) avec son père, veuf.
Il était ouvrier mineur à la Compagnie des mines de La Mure (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance. Il faisait partie de l’un des Bataillons de F.T.P.F., 1er ou 10ème, qui combattaient dans le maquis de l’Oisans.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 16 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé fin septembre 1944 dans un charnier au lieu-dit "Les Clots" à Rioupéroux.
Antoine Juan obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Il fut décoré de la Croix de Guerre 39-45 et de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de de La-Motte-d’Aveillans, sur une plaque commémorative à proximité des Clots, sur le Monument Commémoratif aux FFI et résistants de la Matheysine morts pour la France à La Mure (Isère), sur la plaque commémorative de la compagnie des Mines de La Mure à Susville (Aujourd’hui dans le hall d’entrée du lycée professionnel, anciens bureaux de la compagnie, Isère) et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/18 ; GR 16 P 313693 (à consulter) — AVCC Caen SHD AC 21 P 59368 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — Site Maquis de l’Oisans — État civil