BONIFASSI Antoine, Georges

Antoine, Georges Bonifassi était le fils d’Auguste et de Claire, Antoinette Bergia.
Célibataire, il habitait avec sa mère 94 avenue de la Californie à Nice (Alpes-Maritimes), ses parents étant séparés.
Il faisait partie du groupe mobile de réserve n°4 (GMR).
Il s’engagea dans la Résistance, Armée secrète de l’Isère, secteur 1, Grenoble-Basse Romanche et rejoignit le maquis de l’Oisans.
Le 11 août 1944, il fut envoyé en mission de destruction de la locomotive de Rioupéroux un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), mission qu’il remplit le 12 août 1944 à 5h30 du matin.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 17 août 1944, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé fin septembre 1944 dans un charnier au lieu-dit "Les Ponants" à Rioupéroux.
Antoine Bonifassi fut enterré au carré militaire N°60 du cimetière Caucade à Nice.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (orthographié Bonifacci), sur une plaque commémorative à proximité des Ponants, sur une plaque commémorative aux policiers niçois morts durant la guerre 1939-1945, à la caserne Auvare à Nice (Initialement au commissariat central de Nice, déplacée à la fermeture de ce dernier.)


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire