DESCAILLOT René

Fils d’un épicier, membre du Parti socialiste SFIO en 1938, et d’une épicière catholique d’opinions socialistes, René Descaillot sortit de l’École normale d’instituteurs de Macon (Saône-et-Loire) en 1930.

Après son service militaire qu’il termina comme sous-lieutenant, il se maria avec une sténodactylo à la Caisse des assurances sociales de l’Allier, pupille de la Nation, fille d’une ouvrière aux faïenceries de Digoin, ancienne secrétaire du comité mondial de la Paix à Digoin, trésorière du syndicat CGT des employés de la caisse d’assurances sociales à Moulins (Allier). Elle avait perdu son emploi de secrétaire dans une entreprise de Digoin en raison de son activité dans le comité, et entra sur concours à la caisse de Moulins en 1936.

Il obtint sa mutation dans l’Allier et enseigna une année à Dampierre, avant d’être nommé à Moulins. René Descaillot, membre du syndicat affilié à la Fédération unitaire de l’enseignement, membre des groupes de jeunes, rejoignit le Syndicat national des instituteurs en 1936 et devint membre du conseil syndical de la section de Saône-et-Loire. Il fut le secrétaire du comité de Digoin du Front populaire en 1935-1936. Il avait été secrétaire de l’Union locale CGT.

Descaillot adhéra au Parti communiste à la fin de 1933 à Digoin, fut secrétaire de la cellule locale en 1934, puis du rayon en 1934. En mars 1938, il remplaçait le secrétaire de la section communiste de Moulins, élève de l’école centrale du parti pendant six mois. Il fut intégré dans le comité de la région communiste en 1938-1939.

Mobilisé, fait prisonnier en juin 1940, il fut captif en Oflag IV D pendant toute la guerre.

Après la guerre, René Descaillot reprit son activité professionnelle. Il militait toujours dans les rangs du PCF.