Par Jean-Luc Marquer
Né le 22 mars 1914 à Saint-Victor-de-Cessieu (Isère), sommairement exécuté le 17 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; cultivateur ; cheminot ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Louis, Auguste Merlin était le fils d’Henri, Vincent et d’Adèle Bonnay.
Célibataire, il habitait avec sa mère, veuve, à Saint-Victor-de-Cessieu (Isère) et était cultivateur. Sous l’Occupation il exerçait le métier de cantonnier auxiliaire à Lyon (Rhône).
Il s’engagea dans la Résistance en 1944 et rejoignit le maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Il appartenait à la section Marceau du Groupe Mobile n°3. Sa section tomba sur une patrouille allemande au cours d’une reconnaissance le 17 août 1944.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 17 août 1944 vers 16 heures, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé le 19 août 1944 au lieu-dit "Fonfroide" à Gavet, commune de Livet-et-Gavet.
Louis Merlin obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur une plaque déposée au pied du monument aux morts de Saint-Victor-de-Cessieu, sur un monument commémoratif érigé par le Souvenir Français à Livet-et-Gavet et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet. Il figure également sur la plaque régionale de la SNCF en gare de Lyon-Perrache, à Lyon 2e arrondissement (Rhône).
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/4 ; GR 16 P 412814 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 90244 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil