Par Jean-Luc Marquer
Né en 1902 à Dal El Mizan (Algérie), sommairement exécuté le 19 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; manœuvre ; résistant de l’Armée secrète
Yahi Saïd était le fils de Seliman et Amziaï Sadior.
Célibataire, il habitait à Rioupéroux, bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère). Il était manœuvre.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis de l’Oisans, secteur 1 de l’AS-Isère.
Il appartenait à la section Lamy du Groupe Mobile n°3.
Fait prisonnier par les Allemands, et interrogé par la Gestapo dans la maison qu’elle avait réquisitionnée à Rioupéroux, un bourg de la commune de Livet-et-Gavet (Isère), il fut sommairement exécuté d’une balle dans la nuque, le 19 août 1944 vers 11 heures, selon son acte de décès.
Son corps fut trouvé le 22 août 1944 dans un charnier au lieu-dit "Fonfroide" à Gavet, commune de Livet-et-Gavet.
Le dossier du Mémorial de l’oppression pour la commune de Livet-et-Gavet et le site référencé si-dessous du maquis de l’Oisans placent Yahi Saïd dans les rangs des FFI.
Il n’existe pas de dossier au service historique de la Défense mais ses deux parents étant morts avant son décès et lui-même étant célibataire, il est possible que personne n’ait jugé utile d’effectuer les formalités pour une homologation.
Son nom figure sur une stèle commémorative érigée à proximité du lieu de sa mort à Gavet (Yalu Saïd), sur un monument commémoratif érigé par le Souvenir Français à Livet-et-Gavet et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (nom et prénom inversés).
Voir : Livet-et-Gavet
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 38/4 — Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — Mémorial GenWeb — Site Maquis de l’Oisans — État civil