DESPLAS Christian , dit Marcel, Gérard.

Christian Desplas, célibataire, vivait chez ses parents, Georges Desplas et Ernestine Foucault 4 rue Frédéric Schneider à Paris. Sa soeur Marguerite Nicol, née en 1917, militante communiste et résistante FTP, était marié à Georges Nicol qui retrouva le contact avec le parti communiste clandestin en juillet 1943.
Christian Desplas travaillait alors pour l’organisation Todt qu’il quitta en septembre 1943. Il devint réfractaire au STO.
Par l’intermédiaire de son beau-frère Georges Nicol, il rejoignit la résistance communiste, sous les pseudonymes de Marcel ou Gérard. Il participa à l’évasion de Peyron à l’hôpital de la Pitié à Paris et asséna un coup de matraque à l’inspecteur.
Il fut arrêté le 24 décembre 1943, alors qu’il avait rendez-vous avec Jacques Leclercq. Lors de la fouille de son domicile, une matraque et un pistolet 7/75 qui lui avait été remis par Dalem furent saisis.
Il fut déporté, classé NN, dans le convoi parti de Paris le 21 mars 1944 pour le camp de transit de la NeueBremm (Allemagne) puis transféré à Mauthausen (Autriche) le 15 avril 1944, matricule 65395, affecté le 28 avril 1944 au kommando de travail de Gusen pour aménager une usine souterraine d’armement. Revenu au camp central le 6 mars 1945, il y mourut le 23 mars 1945.
Il a été reconnu Mort pour la France, et homologué déporté résistant et FFI.

Les noms de Christian et Marguerite Desplas sont gravés sur la plaque commémorative du 118 boulevard Ney, cité HBM du XVIIIe arrondissement..