Par Jean-Jacques Doré
Né le 14 mai 1893 à Brech (Morbihan), mort à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 10 décembre 1962, découvert le 12 décembre ; manœuvre puis sellier ; militant du syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots de Rouen-État.
Fils d’un journalier, Joseph Furaud épousa Marie Le Garff le 6 octobre 1913 à Trignac (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) juste avant son incorporation dans l’infanterie. Parti en guerre le 5 août 1914, il fut gravement blessé le 5 mars 1915 et dut être amputé de la jambe droite ; décoré de la croix de gierre et de la médaille militaire, il se retira auprès de son épouse à Trignac le 21 septembre 1915.
Domicilié à Auray (Morbihan) en 1919, il intégra par la suite le dépôt de Rouen des chemins de fer de l’État où il travaillait comme sellier. En janvier 1933, il fut élu secrétaire adjoint du syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots de Rouen, François Lucas était secrétaire, Albert Quillévéré trésorier, Alfred Merlin trésorier adjoint et François Floch archiviste. En février 1934, il prit la charge de trésorier adjoint.
Membre du Parti communiste clandestin, il fut arrêté le 22 octobre 1941.
Joseph Furaud habitait à cette époque 6 rue Albert 1er à Rouen.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 15 mars 1933 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella. — Arch. Com. Rouen 7 F 3 Syndicats Hôpitaux, Gaz, Rail, 2 I 10 Partis politiques. — Arch. Dép. Morbihan État civil, Registre matricule militaire.