GALLOIS Maurice, Jules

Fils d’un marchand de nouveautés, Maurice Gallois était ouvrier agricole lorsqu’il fut incorporé dans l’infanterie le 1er octobre 1912. Blessé en 1915, versé dans un régiment du train après sa convalescence il fut rendu à la vie civile le 17 mai 1919 et se maria à Truttemer-le-Grand avec Angéline Crévon le 13 novembre.

Le 5 décembre 1920, il fut embauché comme nettoyeur aux ateliers de Sotteville-lès-Rouen des chemins de fer de l’État. Nommé mécanicien après une formation interne en 1926, il succéda à Georges Doutreleau comme secrétaire du syndicat CGT des Cheminots de Sotteville début 1929. Il était assisté de Paul Bénard et Alphonse Aubry (secrétaires adjoints) et Albert Denanef (trésorier). L’organisation comptait alors une soixantaine d’adhérents.

Réélu secrétaire jusqu’en 1932, il bénéficia cette année-ci du renfort des dissidents du syndicat unitaire (CGTU) qui derrière Émile Pairaudeau rejoignirent la "vieille maison". Les effectifs passèrent alors à 700 militants. Gaston Wilkins lui succéda en 1933.

Gallois habitait 53 rue Victor Hugo à Rouen en 1927.