METAIS Jacquie, Jules

Par Michel Thébault

Né le 8 août 1938 à Nouâtre (Indre-et-Loire), massacré le 25 août 1944 à Maillé (Indre-et-Loire) ; victime civile.

Jacquie Métais était le fils de Jules, Désiré Métais (né le 14 mars 1913 à Nouâtre), maçon et de Simone Goy, née le 6 juin 1920 à Véllèches (Vienne), débitante de boissons. Ses parents s’étaient mariés à Nouâtre à la fin des années 30. Il fut l’aîné de leurs deux enfants avant Janine née à Maillé le 29 mars 1940. En effet la famille vint, sans doute au tout début des années 40, s’installer à Maillé où sa mère tint au bourg un café, appelé le café Métais, tandis que son père exerçait la profession de maçon.

Il fut avec ses parents et sa sœur victime du massacre de Maillé. Le 25 août dès neuf heures du matin le village fut cerné par les troupes allemandes. Le massacre commença dans les champs, les jardins, les maisons et jusque dans les caves. Sur les 500 habitants que comptait Maillé, il y eut 124 victimes. Jacquie âgé de 6 ans, fut tué d’une balle à la tempe gauche par un soldat allemand alors qu’il sortait de la cuisine avec sa mère pour essayer de s’enfuir.

Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument commémoratif dressé dans le cimetière de Maillé.

Aujourd’hui l’ancien café Métais est un lieu de mémoire. C’est le seul bâtiment du bourg de Maillé qui n’ait pas été incendié ou bombardé. Depuis le 9 mars 2006, une Maison du Souvenir y a ouvert ses portes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article224374, notice METAIS Jacquie, Jules par Michel Thébault, version mise en ligne le 16 mars 2020, dernière modification le 16 mars 2020.

Par Michel Thébault

SOURCES : Arch. Dép. Indre-et-Loire (état civil, recensements) — Mémorial Genweb.

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