Par Jean-Jacques Doré
Né le 1er avril 1895 à Beaucamps-le-Jeune (Somme), mort le 12 septembre 1946 à Valencienne (Nord) ; journalier puis cantonnier ; secrétaire du syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots (réseau Nord) d’Aumale (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) de 1922 à 1924 puis trésorier de 1925 à 1931.
Fils de Marie Villepoix "pailleuse de chaises", légitimé par son mariage avec Médéric Gellée le 6 juillet 1895, Georges Gellée travaillait comme journalier à Ellecourt près d’Aumale lorsqu’il fut mobilisé le 18 décembre 1914. Rendu à la vie civile le 1er février 1919, il entra comme cantonnier en gare d’Aumale au réseau Nord des chemins de fer économiques le 4 février.
Membre du syndicat CGT des Cheminots d’Aumale, il fut l’un des 35 militants qui quittèrent l’organisation pour rejoindre la CGTU le 2 août 1922. Élu secrétaire, il était assisté de Victor Gueugnet trésorier.
Réélu jusqu’en 1924, Jean Souche lui succéda le 12 décembre 1925, il prit alors en charge la trésorerie du syndicat unitaire jusqu’en 1931. Il fut muté à la gare Saint Paul de Beauvais (Oise) en 1933.
Georges Gellée s’était marié le 7 août 1920 avec Antoinette Boucher à Vieux-Rouen-sur-Bresle (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), ils étaient parents de trois enfants.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : Arch. de l’UD CGT de Seine-Martine, liasse CGTU 1925-1930. — Arch. Dép. Somme État civil, Registre matricule militaire. — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 1er août 1922 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella.