MINGAT Jean-Jacques

Né le 16 avril 1806 à Chaponnay (Isère) ; maçon, puis ouvrier cordonnier ; propagandiste démocrate socialiste à la veille du coup d’État de 1851 ; membre de l’Internationale.

Sous la Deuxième République, Mingat diffusait à la campagne des brochures de Louis Greppo. Arrêté après le coup d’État de 1851, il fut condamné, le 19 février 1852, à la déportation en Algérie, mais sa peine fut commuée le 29 mars en surveillance de la haute police. Voir Léculier Pierre.

Il participa, avec des républicains bourgeois, au Comité central qui, à Lyon, après 1863, organisa la propagande électorale antibonapartiste. Il fut l’un des animateurs du Cercle des Amis des Arts qui, à la Guillotière, 10, rue Grillet, sous le couvert d’activités culturelles, coordonna l’action idéologique des républicains.

Vers 1867, il fut membre de l’Internationale, mais il appartenait au groupe fondé par les ouvriers au retour de l’Exposition de Londres de 1862 et qui resta sous le contrôle de Schettel, leader dissident expulsé de l’Association, dénoncé par Richard, le secrétaire de la section lyonnaise de l’Internationale, comme « lié aux écoles politiciennes ». Voir Chapitet J., Schettel.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article224629, notice MINGAT Jean-Jacques, version mise en ligne le 20 mars 2020, dernière modification le 16 avril 2021.

SOURCE : Arch. Dép. Rhône, série M, Victimes du Deux Décembre.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable