LABOUÈBE Émile

Fils de Henri François Labouèbe, manouvrier puis poudrier, et de Julie Bouchard, domestique de ferme après la fin de sa scolarité à Lamarche-sur-Saône, Emile Labouèbe fut embauché comme ouvrier poudrier avant son incorporation de 1911 à 1913. Mobilisé le 2 août 1914, il fut intoxiqué à Avocourt (Vosges) en août 1917 et hospitalisé à Vittel pour une tuberculose pulmonaire. De retour sur le front, il fut blessé par balle à la poitrine et fut fait prisonnier en avril 1918. Il fut rapatrié d’Allemagne en décembre 1918 et démobilisé en juillet 1919. Après la guerre, il reprit son activité professionnelle à la fabrication de la poudrerie nationale de Vonges. Il fut secrétaire général du syndicat CGT des ouvriers et ouvrières des poudreries de Vonges (Côte-d’Or) en juillet 1923. Il fut un des animateurs de la grève des poudriers au printemps de 1936. A la veille de la 2ème guerre mondiale, il fut placé en affectation spéciale dans son établissement en mai 1939, puis libéré définitivement en août 1939, parce qu’il fut père de six enfants. Il se maria à Lamarche sur Saône le 1er décembre 1915 avec Berthe Marie Jacquelinet, blanchisseuse avec laquelle il eut six enfants. Domicilié rue de Thorey à Lamarche-sur-Saône lors de son décès.