DUVIGEAN Marcel

Fils de Joseph, cultivateur, et d’Anne Claustre, sans profession, Marcel Duvigean fut admis pupille de la nation par jugement du 26 février 1919.

Il habitait Pont-du-Château (Puy-de-Dôme) sous l’Occupation. Il avait été salarié de l’atelier industriel de l’air (AIA, aujourd’hui Atelier industriel de l’aéronautique) à Aulnat (Puy-de-Dôme) puis fut embauché au garage Citroën de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). C’est là qu’il fut arrêté par des membres du SD le 21 mai 1944. Il fut incarcéré à la prison allemande du 92ème régiment d’infanterie jusqu’au 21 juin 1944, date à partir de laquelle sa famille n’eut plus de nouvelle de lui.
L’enquête pour crimes de guerre en 1947 supposa qu’il était mort en déportation ou lors de son transfert, soulignant néanmoins qu’aucune trace de ce décès n’avait été laissé. Mais à la fin du même rapport, établi par un commissaire, il est indiqué que Duvigean a été fusillé à Clermont-Ferrand le 23 mai 1944, avec un point d’interrogation derrière cette date du 23 mai qui voulait sans doute écrire 23 juin 1944.

Dans son ouvrage, Auvergne, j’écris ton nom... Résistance, Serge Combret, ancien résistant et non historien, indique que Marcel Duvigeant (sic) est disparu en déportation. Sur la base de la Fondation pour la Mémoire de la déportation, Marcel Duvigean est signalé comme décédé lors de son transport entre le 2 et le 5 juillet 1944.

Les recherches de Manuel Rispal établissent qu’il fut transféré le 22 juin 1944 de la prison militaire du 92 de Clermont-Ferrand à Compiègne et qu’il figure sur la liste des déportés du Train de la mort, parti le 2 juillet 1944 du camp de Royallieu à Compiègne et arrivé à Dachau le 5 juillet. Il serait décédé entre le 2 et 3 juillet.

Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI.

Son nom figure une stèle et un monument commémoratif à l’Atelier industriel de l’aéronautique ainsi que sur le Monument aux Morts de Pont-du-Château.