Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 1er novembre 1915 à Miellin (Haute-Saône), mort en action le 29 septembre 1944 à Miellin ; résistant des Forces françaises de l‘intérieur (FFI).
Albert Clavier était le fils de Victor Régis et de Marie Léontine Jacquey.
Il entra dans la Résistance aux maquis de la Haute-Saône. Il faisait partie du Groupe H.O. maquis de Ternuay et Mélisey.
Le 25 septembre 1944, les forces de l’armée française arrivaient dans les Vosges. De durs combats eurent lieu les jours suivants dans le nord-est de la Haute-Saône, notamment à Servance et Miellin. Le 29 septembre 1944 alors qu’il essayait avec d’autres résistants de dégager une route barrée par un arbre tombé à terre, il fut tué par l’explosion d’une mine antichars dissimulée par les Allemands, au lieu-dit "Champ de la Grange", à Miellin. Un de ses camarades, Gaston Colle fut tué également et cinq autres blessés.
Un calvaire en granit a été érigé sur le lieu du drame et porte l’inscription : « C’est à cet endroit que le 29 septembre 1944 tombèrent pour la libération du pays Clavier Albert et Colle Gaston ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), sur la stèle commémorative, à Mélisey, le monument aux morts à Miellin et sur le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Miellin Haute vallée de l’Ognon, Les calvaires.— Mémorial Genweb.